Élu municipal de Saint-Denis, commune où il est arrivé en 2007, ce Camerounais d’origine explique son parcours et les enjeux de la candidature de Saint-Denis, la Plaine Commune et la Seine-Saint-Denis à la capitale européenne de la culture.
Comment avez-vous débarqué à Saint-Denis jusqu’à en devenir Maire-adjoint aux projets humanitaires et citoyens ?
Je suis arrivé à Saint-Denis en 2007, en provenance de la Porte de Paris. Je venais un peu à l’aventure et en me baladant dans le marché, j’ai été conquis. Je me sentais un peu comme chez moi, dans cette ambiance indescriptible. J’ai rencontré Mathieu Hanotin en 2008, nous avons commencé à cheminer ensemble. Depuis on ne s’est plus quitté.
D’où vient l’idée d’une candidature à trois, Saint-Denis, la Plaine Commune et la Seine-Saint-Denis, pour l’élection à la capitale européenne de la culture en 2028 ?
C’est Mathieu Hanotin, Maire de Saint-Denis et président de la Plaine Commune, une agglomération de neuf villes du département de Seine-Saint-Denis, qui a eu cette idée. D’abord parce que Saint-Denis est une ville monde, ville de partage, ville du vivre ensemble et le département, un carrefour, qui brasse diverses cultures. Au regard de cette réalité, il a pensé qu’il était bon que cette candidature soit collective. Saint-Denis est la ville des rois et reines de France. C’est une cité d’artistes, d’arts et d’histoire. La ville est ouverte à tous ceux qui arrivent, d’où qu’ils viennent. C’est une ville qui retient toute personne qui y arrive, même lorsqu’elle est de passage.
Quels sont les avantages et inconvénients d’une candidature collégiale à la capitale européenne de culture ?
Saint-Denis a beaucoup d’atouts depuis les monuments historiques jusqu’aux infrastructures artistiques comme l’École de danse Fratellie, l’École du Cirque, le Théâtre Gérard Philippe, en passant par le musée et des ressources humaines exceptionnelles. Saint-Denis, c’est aussi une richesse gastronomique, liée à la diversité des populations résidentes. Il y a donc énormément de potentialités. Quant aux inconvénients, je n’en vois vraiment.
Recueilli à Saint-Denis par Jean-Célestin Edjangué