Camerounaise d’origine, experte des questions de l’éducation, Directrice d’un centre social dans l’hexagone, et auteure, elle rentre de la capitale de la Guinée et de Guékecdou, dans la région de N’Zérékoré, commune invitée de cette 17ᵉ édition du Salon du livre du Château d’eau de l’Afrique de l’Ouest.

« Ce que je viens de vivre en Guinée, aussi bien à Conakry qu’à Guékecdou, me submerge encore d’émotion, depuis mon retour en France. Je crois que nous sommes dans un nouvel ordre mondial, avec des Africains qui se prennent en main eux-mêmes, et de la plus belle des manières, par le la valorisation et la promotion du livre. C’est tout simplement extraordinaire ». Quand je lui demande, mardi dernier, 30 avril 2025, comment s’est passé son séjour en Guinée où elle participait aux 72 heures du livre de Conakry, Dr. Manuella Ngnafeu ne manque pas de mots pour exprimer ce qu’elle a ressenti.

Mariame Mboh, jeune guinéenne, auteure à 11 ans

Mariame Mboh, jeune guinéenne, auteure à 11 ans

« Cette écriture de notre histoire par la littérature, avec des auteurs et penseurs connus ou pas, femmes et hommes, jeunes et plus âgés, est quelque chose de formidable. La cerise sur le gâteau, c’est la jeune Mariame Mboh, qui a commencé son projet d’écriture du haut de ses 9 ans, pour publier à 11 ans « Les Contes de Mboh, un recueil de contes qui se terminent toujours par une moralité. J’invite tout le monde à se procurer de ce livre publié chez l’Harmattan Guinée », incite Mme Gnafeu. Pour elle comme pour nombre des plus de 30 mille personnes qui ont vécu la 17ᵉ page des 72 heures du livre sur le thème de la « Puissance féminine », l’organisation mérité un grand coup de chapeau. « Ce n’est quand même pas rien, de réussir à maintenir à flot un navire depuis 17 ans. Il y a forcément derrière une équipe bien huilée de professionnels. Le projet de Sansy Kaba et son équipe, il est politique. C’est le projet de toute une nation, de tout un continent. Ce que je retiens de cette 17ᵉ édition des 72 heures du livre, c’est l’action collective, la manière dont le projet est pensé, c’est un écosystème.

Pour finir, je pense que Sansy Kaba et son équipe méritent d’avoir le Prix de la puissance féminine, sans démagogie aucune.

Par J.C. E.

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