L’épouse de l’artiste, Ndinga Man, acteur engagé de la société civile panafricaine, parle du coup d’envoi et du programme des cérémonies internationales en la mémoire du défunt, jusqu’en 2026.

Mme Louisette Noukeu, merci pour votre disponibilité. Vous êtes à Paris où vous avez participé au lancement des activités liées à la mémoire de l’artiste à la réputation transfrontière, l’acteur de la société civile panafricaine, l’homme de votre vie, parti rejoindre les Ancêtres, le 16 mars 2014, à Buffalo, aux États-Unis. Comment avez-vous vécu la conférence-dîner de presse, vendredi 21 mars 2025, à Paris, dans le 11ᵉ arrondissement ?

Merci M. Jean-Célestin Edjangué pour votre invitation à répondre à vos questions. Je suis effectivement venue à Paris pour la conférence-dîner de presse marquant le coup d’envoi des cérémonies commémoratives du départ de Lapiro de Mbanga auprès des Ancêtres. Et je peux vous dire que je repars à Buffalo le cœur rempli de joie, parce que tout s’est très bien passé. C’est l’occasion pour moi d’adresser mes remerciements à l’ensemble du Comité d’organisation qui a œuvré d’arrache-pied pour la réussite de ce lancement. J’ai juste un petit souci du fait que des personnes semblent n’avoir pas bien compris une partie du propos de mon interview avec JM TV+. J’ai parlé de 12 ans, en pensant à 2026, au sujet du décès de mon mari. Ce qui veut dire qu’en 2025, cela fait 11 ans. C’est donc 2026 que nous avons commencé à préparer à Paris, vendredi 21 mars dernier.

Restons encore un peu sur l’atmosphère et les émotions de la conférence-dîner de presse. Il y avait des personnalités du show bizz, des fans venus d’Allemagne, de Belgique, d’Angleterre, du Canada, de France… mais aussi les nombreux « enfants » de Lapiro de Big Bendji Matèkè à Boby Nguimè et bien d’autres. Cela vous a forcément fait chaud au cœur ?

Ah oui ! Je me suis retrouvée comme dans une famille. Je connaissais presque tout le monde dans la salle. Ce sont, pour la plupart, des gens avec qui je parle souvent ou que j’ai déjà rencontré par le biais de Lapiro. Je n’étais donc pas en terre étrangère, en terrain non connu. Je le dis souvent, Lapiro était un papa avec la main, sur le cœur. Il a beaucoup d’enfants. Les enfants de Lapiro sont nombreux et innombrables. Ce ne sont pas seulement ses enfants biologiques. C’était un monsieur très sociable, un monsieur qui aimait sincèrement les gens. Et on le lui rendait bien.

Dernière question, elle concerne la suite du programme des cérémonies qui doivent se dérouler jusqu’en 2026, à Mbanga. Pouvez-vous nous en dévoiler les grandes étapes ?

Après le lancement et ce que nous avons vécu à Paris, vendredi 21 mars, le programme va se poursuivre du côté du Canada, en août 2025. Puis, on se retrouvera aux États-Unis avant de revenir en France et de clôturer ce devoir de mémoire à Mbanga en 2026. Il y a aura le lancement d’une fondation Lapiro de Mbanga pour pérenniser les œuvres de Lapiro et construire une stèle en sa mémoire. Les pourparlers sont en cours dans ce sens, y compris avec les autorités de cette commune du Moungo.

Merci Mme Lapiro pour ces quelques minutes passées à notre compagnie.

C’est moi qui vous dit toute ma reconnaissance pour votre implication dans cet évènement commémoratif.

Racueilli à Paris par J.-C. Edjangué

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