L’UNESCO : Une idée au service de la paix, un espace privilégié de dialogue et de solidarité

Pour Firmin Edouard Matoko « L’UNESCO, c’est d’abord une idée au service de la paix qui a germé dans l’esprit de femmes et d’hommes sages et visionnaires, au lendemain d’un conflit mondial dévastateur pour l’humanité. Après plus de trente années au service des idéaux de cette noble institution, je reste persuadé que cette idée perdure et que cette vision que nous partageons tous, est celle qui prévaudra au milieu des incertitudes d’aujourd’hui qui interpellent plus que jamais la mission universelle de notre Organisation : « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion… » ».

Il s’agit par ailleurs de « Réaffirmer la centralité du mandat de l’UNESCO et la force du multilatéralisme ». Cela passe par « Une nouvelle gouvernance mondiale se profile à l’horizon, rendant caduques nos grilles de lecture traditionnelles. Elle remet en cause singulièrement les acquis du multilatéralisme et son utilité comme espace de dialogue et de solidarité internationale ». Une vision qui s’enracine dans la volonté de faire de « L’éducation, les sciences, l’information, la communication, la culture : des biens communs à préserver ». Rappelant opportunément que le Président Nelson Mandela affirmait que « l’éducation est la plus puissante des armes que l’on puisse utiliser pour changer le monde ». Pour ce faire, Firmin Edouard Matoko veut « Affiner, adapter les méthodes de travail ».

Car, il ne fait l’ombre d’aucun doute pour lui que « L’UNESCO est UNE ! Qu’elle soit à Colombo, à Santiago, à Abuja ou à Paris, ce prolongement de l’UNESCO sur le terrain, mobilise plus de la moitié des fonds volontaires pour les programmes et absorbe environ 45 % du personnel. Nous apporterons, en consultation permanente avec tous les acteurs concernés et tenant compte des spécificités régionales, les réajustements nécessaires qui permettront à ce réseau de servir les États membres avec des résultats probants ».

Trois piliers incontournables

« Enfin, ma vision pour l’UNESCO repose sur trois piliers :

  • Son acte Constitutif, garant de son universalité ;
  • ses organes directeurs – Conférence générale, Conseil Exécutif -, instruments de décision et d’orientation stratégique ;
  • son secrétariat, dont l’interaction avec l’ensemble des partenaires institutionnels et de la société civile doit être davantage priorisée (Commissions nationales, Associations et clubs UNESCO, Chaires et institutions académiques, écoles associées, réseaux professionnels public et privé, etc). », affirme M. Matoko, insistant : « Je m’engage à maintenir au quotidien l’indispensable unité d’esprit et la confiance réciproque qui se doivent, entre les organes directeurs et le secrétariat, condition sine qua non pour réaliser pleinement l’acte constructif. L’histoire nous donne à nouveau rendez-vous. Notre devoir est de réaffirmer avec plus d’ardeur la vision de nos fondateurs, car il n’y a pas pires barrières au progrès et à la paix que celles qui divisent les peuples et les nations en raison de leurs différences, de quelque nature qu’elles soient. Ces barrières, l’UNESCO a le pouvoir de les briser dans l’esprit des femmes et des hommes de cette planète ». Et de conclure : « Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons rendre notre Organisation encore plus forte, dynamique et inclusive, engagée sans relâche à promouvoir la paix et le développement, en préservant les valeurs universelles qui fondent notre humanisme commun et garantissent un avenir durable et prospère pour les futures générations ».

Par J.-C. Edjangué

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