Lors d’un discours, le 09 novembre, à Toulon, le président français a annoncé la fin de cette opération militaire débutée il y a huit ans, en 2014.
« J’ai décidé, en coordination avec nos partenaires, d’officialiser aujourd’hui la fin de l’opération Barkhane ». En annonçant depuis Toulon, dans le Var, la fin officielle de l’opération Barkhane, le président français, Emmanuel Macron, tire les conséquences d’une situation devenue inéluctable du fait de l’évolution de la situation internationale et les rapports entre la France et ses anciennes colonies, notamment le Mali, la Centrafrique, la Guinée, le Burkina Faso…
« Trop longue opération »
Des pays qui ont réorienté leurs relations diplomatiques et militaires, en les renforçant avec la Russie et le groupe paramilitaire Wagner au détriment de la France. « À l’avenir, nos interventions devraient avoir de meilleurs délais et dès le début. Nous ne voulons pas rester engagés pendant une durée illimitée dans nos opérations extérieures », a indiqué le président Macron, poursuivant : « Notre soutien militaire aux pays africains de la région se poursuivra, mais selon les nouveaux principes que nous avons définis avec eux(…). Il se déclinera à l’échelle de chaque pays selon les besoins qui seront exprimés par nos partenaires. Nos interventions doivent être mieux bornées dans le temps(…). Nous n’avons en effet pas vocation à rester engagés sans limite de temps dans des opérations extérieures ».
Au final, le bilan est très lourd de ces 8 longues années de l’opération Barkhane qui aura engagé jusqu’à 5.100 militaires français en 2020, et dont 59 y ont laissé la vie.
La rédaction de Newsafrica24