Les acteurs de l’ingéniosité africaine, entreprises, institutions, associations, journalistes et médias de solutions, se retrouveront dans la capitale hexagonale, à la Mairie du 16ᵉ arrondissement, pour écrire un nouveau narratif d’un continent en perpétuel, mouvement.
« La Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) identifie les solutions innovantes et initiatives constructives qui ont un impact positif sur les grands enjeux africains et mondiaux et créé des contenus, des programmes et des événements pour les valoriser ». Le communiqué de presse, datant du 13 janvier 2025, annonçant l’acte 3 de la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) nous est parvenu le même jour. L’évènement, organisé depuis 2023, à Paris, dans l’hexagone, également à Rabat, en 2024, prépare la prochaine édition, dans la capitale française, dans l’enthousiasme général du Comité d’organisation, autour du Président-Fondateur, Léonce Houngbadji.
« Objectifs »
Le succès des éditions précédentes aidant, la Semaine l’Afrique des Solutions s’assignent des objectifs divers et variés : « Raconter l’Afrique autrement en faisant émerger de nouveaux récits positifs et inspirants ; créer du lien entre initiatives de terrain, médias et citoyens pour accélérer la résolution des problèmes sociaux, économiques, environnementaux, éducatifs, sanitaires ; mettre à l’honneur les innovations et les engagements en faveur du bien commun ; réunir les esprits les plus brillants de l’industrie technologique africaine pour discuter des dernières avancées, des tendances émergentes et des opportunités futures ; valoriser les hommes et les femmes qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain ; instaurer la culture du journalisme de solutions en formant une nouvelle génération de journalistes pour rétablir la confiance dans l’information ; partager des récits de résilience et de succès pour donner de l’espoir et l’envie d’agir ; sourcer les innovations Made in Africa et les partager via de grands médias africains et internationaux pour changer les narratifs négatifs sur l’Afrique ; mobiliser des investisseurs pour financer les initiatives innovantes porteuses de solutions et d’espoir en Afrique et dans les diasporas, etc », indique le communiqué de presse. Le document annonce par ailleurs une programmation riche et dynamique.
Expositions, tables rondes, ateliers interactifs, remise de distinctions…
« La SAS 2025 sera marquée par une série de tables rondes et de communications 100 % solutions, inspirantes et participatives ; des ateliers interactifs, des témoignages inspirants ; des reportages constructifs ; des expositions de produits et services innovants ; des formations ; une soirée de gala ; un dîner privé ; des séances de dédicace d’ouvrages 100 % solutions et inspirants ; des pitchs efficaces ; des décorations ; une cérémonie remise de prix aux meilleurs acteurs de solutions ; des démonstrations en direct et des opportunités de réseautage inégalées », affirment encore le Comité d’Organisation, insistant : « La SAS 2025 mettra également en vedette des speakers notables ; des solutionneurs inspirants ; des exposants présentant des produits, services et solutions technologiques ; des médias et des journalistes positifs ; des élus, des décideurs, des chercheurs, des universitaires, des scientifiques, des auteurs, acteurs de terrain, investisseurs, entrepreneurs innovants… ». La Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), est devenue, en peu de temps, le rendez-vous incontournable des acteurs de la créativité, de l’innovation et de l’ingéniosité africaine, tant des diasporas éparpillées à l’échelle de la planète, que des Africains vivant et travaillant en Afrique.
Un moment exceptionnel qui met en lumière une Afrique peu ou mal connue, même par les Africains eux-mêmes. Combien sommes-nous à savoir, par exemple, que la troisième boîte noire aéronautique a été créée, en fonction depuis 2014, par Lahou et Fatou Kéita, originaires de la Guinée ? Elles dirigent Keitas Systems, une société de conseil qu’elles ont fondée, d’expertise et d’édition de logiciels aéronautiques de pointe dans l’amélioration de la sécurité des vols commerciaux et productivité des personnels techniques des avions. Les deux femmes ont mis six mois pour créer la Boîte Noire du Sol® Tempeus®, et onze ans pour la faire reconnaître et accepter dans le monde de l’aéronautique.
Par Jean-Célestin Edjangué à Paris