Maire Adjoint de Montrouge, dans les Hauts-De-Seine(92), en Charge de la Jeunesse et la Vie des quartiers, politologue, il explique les raisons de son adhésion à EDC, et soutien que l’abondance de structures en matière de coopération décentralisée peut être une excellente nouvelle, si les programmes sont réalistes.
« Il faut reconnaître que j’ai souvent été en retrait des associations camerounaises en dehors de celles que j’ai créées et que je préside. Pour revenir à votre question, je dois avouer que les membres fondateurs D’EDC ont fait la démarche de venir à ma rencontre pour me présenter leur projet que j’ai trouvé pertinent et prometteur ». Quand je lui demande pourquoi il a rejoint EDC, lui qui fut l’un des membres fondateurs de EFRACAM, aux côtés de Jean-Marie Talet, serge Bakoa et quelques autres, sa réponse est franche, nette, sans la moindre hésitation. Il enchaîne : « J’ai également trouvé que dans son ADN, EDC se posait sans s’opposer tout en s’inscrivant dans la modernité et la complémentarité. À cela, je dois ajouter que le parcours exemplaire des membres ainsi que la place faite à l’intelligence collective ont permis que je m’incline de ce côté. De toute façon, il est toujours bon d’être présent quand naît le bébé, et ensuite le voir grandir ».
« Accompagner le développement du Cameroun »
« En quoi l’existence de plusieurs associations des élus camerounais d’origine ou de nationalité peut être une chance pour la coopération décentralisée entre le Cameroun et France ? ». Là encore, le politologue, Maire Adjoint de Montrouge à la Jeunesse et la Vie des quartiers, ne manque pas de mots. « La pluralité dans ce champ peut être une chance à condition de ne pas faire rêver par des programmes irréalistes, d’avoir pour seul intérêt d’accompagner le Cameroun dans sa quête toujours croissante et permanente de développement », lance-t-il, martelant : « Quand j’entends ailleurs souvent parler de clans, de rivalités, de lourdeurs, d’incompréhensions, de luttes d’intérêts au sein des structures, j’ai des raisons d’être inquiet. C’est pour cela que je pense qu’il convient de toujours raisonner en pensant à l’intérêt supérieur, qui est l’intérêt général du pays. C’est la raison pour laquelle il faut éviter de s’inscrire dans les logiques qui consistent à penser une association comme un tremplin destiné à réaliser une ambition personnelle. Je persiste donc et je signe Oui la pluralité des associations est bien une nécessité ». Et de conclure en guise de rappel : « N’oublions pas qu’au Cameroun il y a 360 communes qui ont chacune sa spécificité, pour ne pas dire ses besoins et qui pour ainsi dire ne sauraient être l’apanage exclusif d’une association ».
Par J.-C.É. à Paris