La présentation de cette édition a eu lieu à la Rare Gallery, dans le quartier du Marais, à Paris 4ᵉ arrondissement, mercredi 09 octobre.
« Bienvenue à vous, qui avez toutes et tous pris sur votre temps, bravant les intempéries, pour venir honorer de votre présence le lancement de la 21ᵉ édition du Festival international du film panafricain de Cannes. Basile, je te remercie sincèrement de toujours choisir ce lieu. La première fois qu’il est venu, il m’a reconnecté avec l’Afrique, avec les rois africains. C’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Nous sommes des Noirs perdus en Bretagne. Je ne connais pas l’Afrique. J’habite Saint-Malo ». Wilson Claude Balda, promoteur culturel Bénino-Ethiopien, micro en main, a su, comme à l’accoutumée, trouver les mots justes et le ton adéquat, pour camper le décor avec une lumière tamisée qui en rajoutait à l’ambiance d’une salle de cinéma. L’intervieweur qu’il jouait étant volontairement éloigné de l’interviewé assis sur un magnifique canapé rouge face au public. Et comme Wilson a plutôt un bel organe vocal, il n’était pas nécessaire de le voir pour entendre ses questions et suivre les réponses de Basile Nganguè Ebellè. Un vrai moment de son et d’image comme la magie cinématographique sait en créer. Mercredi, 09 octobre 2024. Rare Gallery, 17 rue François Miron, dans le 4ᵉ arrondissement de Paris.
Films, expositions, conférences, ateliers, dédicaces de livres…
C’est là, dans « Le Petit centre culturel français », en plein cœur du quartier des Marais, que le Professeur Basile Nganguè Ebellè, président fondateur du Festival international du film panafricain de Cannes (FIFP), et son équipe ont convié un public divers, composé des gens triés sur volet, des inconditionnels de la culture, défenseurs du cinéma et particulièrement du cinéma africain, mais aussi des amis de l’Afrique, à la présentation de l’acte 21 de ce qui, au fil du temps et des ans, est devenu une véritable institution bien au-delà de la Côte d’Azur et de l’insouciance suggérée par le fait de déambuler sur la Croisette.
Le public a ensuite pu disposer de temps pour poser des questions autour de l’organisation, des critères de choix des membres de jurys, les secrets de la longévité de cet évènement et ses spécificités par rapport à l’autre festival de Cannes, sans oublier les modalités pratiques et commodités d’usage pour participer à cette 21ᵉ édition qui se déroulera du 23 au 27 octobre 2024, à l’Espace Miramar pour toutes les projections, puis la soirée de gala à l’hôtel Martinez, samedi 26 octobre. La séance de projection coûte 5 euros, le pass de 30 euros donne accès à toutes les séances et pour la soirée de gala, il faudra débourser 250 euros pour vivre une ambiance inoubliable dans l’écrin somptueux de l’hôtel Martinez.
« Les 7 premiers lauréats à l’affiche à la Rare Gallery, à Paris »
« Ce sera une petite fenêtre ouverte pour les films et les réalisateurs primés lors du Festival international du film panafricain de Cannes. Pendant une semaine, ces films seront projetés à la Rare Gallery et à la fin de cette opération, nous partagerons un repas convivial avec les heureux élus ». Le tonnerre d’applaudissements qui ont suivi le propos de Wilson Balda, à l’ouverture de la séance de présentation de la 21ᵉ cuvée du FIFP, témoignent de l’effet produit dans le public. Il s’agira de prolonger en quelque sorte la fête du cinéma africain dans l’espace du « Petit centre culturel français », à Paris 4ᵉ arrondissement, dans le quartier du Marais. L’idée est formidable, reste maintenant à définir les modalités de sa mise en pratique.
Dans tous les cas, c’est un moment qui est déjà autant attendu que la 21ᵉ édition du FIFP. Un double évènement en somme, qui fera forcément date.
Par Jean-Célestin Edjangué à Paris