Coco Mbassi, Henri Dikonguè, Sango Ndédi Ndolo et Etienne Mbappè, en dîner spectacle, à la Maison des Arts à partir de 18heures.

Rare Gallery, rue François Miron, en plein quartier du Marais, dans le 4ᵉ arrondissement de Paris. L’espace est chaleureux, convivial, familial. Les murs de la salle principale, au premier étage, sont tapissés de beaux tableaux, des œuvres exécutés par une figure historique du cinéma, théâtre français et de la télévision française également romancière, poétesse et essayiste, qui fait aussi reconvertie dans l’art plastique : Mme Catherine Jarret. Ses tableaux sont lumineux, colorés, chaleureux, invitant à la découverte et au voyage.

« Un plateau extraordinaire »

Ce décor de rêve, sublimé, avec une lumière tamisée et des caméras, appareils photos et des régies à l’intérieur, pour le déroulement de la conférence de presse de lancement de la deuxième édition du Festival Sawa Jazz, dont l’affiche délicatement déposée sur un présentoir, à l’entrée de l’espace apprêté pour la rencontre entre les femmes et les hommes et médias, le public, l’équipe d’organisation et les artistes, donnait le ton de ce qui allait se passait, mercredi 30 octobre 2024, dans ce « Petit centre culturel français ».

« Je suis très heureux de vous recevoir dans cette galerie pour cette conférence de presse, en prélude à un évènement que tout le monde attend bien au-delà de la diaspora camerounaise. Ça va être un des évènements phares cette année, avec un plateau extraordinaire, magique. Le Festival Sawa Jazz va être rendu à sa deuxième édition, et le but de cette conférence de presse, c’est de planter le décor de ce qui va se passer le 1ᵉʳ novembre au Plessis-Robinson ».  Après le mot de bienvenu du maître des lieux, Wilson Claude Balda, propriétaire de Rare Gallery, le journaliste vedette de la Crtv, Eric Christian Nya, modérateur de la soirée a comme à son habitude, trouvé les mots justes pour traduire l’esprit de l’évènement qui aura lieu le 1ᵉʳ novembre 2024, à la Maison des Arts Le Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine(92). Cathy Welly, initiatrice du Festival Sawa Jazz, a ensuite exprimé le plaisir qui était le sien de réunir un si beau plateau pour un spectacle qui sera à jamais gravé dans les mémoires du public. L’artiste, Etienne Mbappè, Directeur artistique du Festival Sawa Jazz, a raconté comment il a rencontré Cathy Welly avant qu’elle lui propose de s’impliquer dans le projet et d’en assurer la direction artistique. La traditionnelle séance des questions réponses, avec les participants, s’en est suivie, avec des préoccupations liées au nombre de places encore disponibles, à l’orchestration de la soirée, ou encore au menu proposé en dîner…

L’ombre de Suzanne Kala Lobè

Un moment d’intense émotion s’est invité à cette conférence de presse, à l’évocation de Suzanne Kala Lobè, partie rejoindre les ancêtres en août dernier, avec qui nous avons été pendant quelques années mandataires des intérêts de l’artiste Etienne Mbappè au Cameroun et en Afrique. Eric Christian Nya a rappelé l’engagement et l’investissement de cette grande dame pour la promotion de la culture dans la ville de Douala, la passion du jazz qui était celle de « M’a Su » et sa proximité avec le bassiste aux doigts gantés, Etienne Mbappè, dont elle a signé la préface de Mysea, premier album solo de l’artiste.

SKL, comme j’aimais l’appelé, était aussi une voix. Capable d’interpréter sur scène des titres d’Aretha Franklin, Miles Davis, autant que « Sophie » de Dina Bell, et avec qui j’ai eu l’immense l’honneur et l’immense bonheur de travailler pendant de nombreuses années, restera à jamais dans mon cœur, comme une personnalité exceptionnelle.

De là où elle se trouve désormais, SKL doit sans aucun doute être fière du Festival Sawa Jazz, particulièrement de cette affiche magique, avec Coco Mbassi, Sango Ndedi Ndolo, Henri Dikonguè et Etienne Mbappè, pour un spectacle qui s’annonce féérique le 1ᵉʳ novembre 2024 à partir de 18heures, à la Maison des Arts, Le Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine(92).

Réservation : 06 52 38 71 31 / 06 22 58 57 60

Par Jean-Célestin Edjangué à Paris

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