Sa nomination met les responsables de partis en effervescence.

Les réactions n’ont pas tardé après l’annonce de l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon. Dans le camp de la majorité présidentielle, on salue le choix porté sur un jeune talentueux et audacieux. « Cher Gabriel Attal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération que j’ai annoncé. Dans la fidélité à l’esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la Nation et des Français. », a indiqué Elisabeth Borne sur X (Ex-twitter), emboîtant le pas à Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale : « Je sais que nous pourrons travailler ensemble en confiance afin de poursuivre à l’Assemblée nationale les réformes économiques et sociales engagées au service des Français ». Quant Renaud Muselier, président de la région PACA, il a choisi de publier un communiqué pour saluer le « choix de l’énergie, de la jeunesse, mais aussi de l’expérience et de l’optimisme ! ». Un concert de louanges qui tranche avec les autres appréciations. À gauche, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, indexe cette promotion synonyme à ses yeux de la disparition de la fonction de premier ministre : « Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants. » Autre son de cloche, celui du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure : « Emmanuel Macron se succède donc à lui-même. Il faut que tout change pour que rien ne change… ». Eric Ciotti, président des Républicains, a exprimé la position du parti via un communiqué : « des souhaits de sincères réussites à l’intention du nouveau premier ministre » et poursuivant : « Comme nous l’avons fait sur la loi Immigration, et comme nous l’avons toujours fait, Les Républicains s’inscriront dans une opposition responsable et rigoureuse au service d’une alternative crédible capable d’engager l’indispensable sursaut français ». Enfin, Jordan Bardella, Rassemblement national, pense que la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre tient uniquement à sa popularité dans l’opinion française : « En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron veut se raccrocher à sa popularité sondagière pour atténuer la douleur d’une interminable fin de règne. Il risque plutôt d’emporter dans sa chute l’éphémère ministre de l’Éducation nationale… ». Voilà qui promet une campagne animée des élections européennes en juin 2024.  Marine Le Pen donne déjà rendez-vous aux Français : « Que peuvent espérer les Français de ce 4ᵉ Premier ministre et de ce 5ᵉ gouvernement en sept ans ? Rien. Lassés de ce ballet puéril des ambitions et des egos, ils attendent un projet qui les remette au cœur des priorités publiques. Ce chemin vers l’alternance commence le 9 juin ».

Par J.-C. Edjangué

3 thoughts on “GABRIEL ATTAL À MATIGNON : RÉACTIONS EN CHAINE DE LA CLASSE POLITIQUE”
  1. Ce sont de très bons conseils, en particulier pour ceux qui sont nouveaux dans la blogosphère. Des informations brèves et précises… Merci de partager cela. Un article incontournable.

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