D’origine nigériane, organisatrice du premier Festival Women International Trade Connect (WITC), qui aura lieu du 11 au 17 août 2024, à Paris, elle parle de son parcours et des objectifs de cet évènement. Édifiant.

Merci Madame pour votre disponibilité. Pouvez-vous nous dire qui vous êtes et quelle est la principale ambition du Festival Women International Trade Connect (WITC), à Paris, du 11 au 17 août 2024 ?

Je suis Mme Nneka Abiakam Madunatu, née à Enugu au Nigéria. J’ai fait des études de droit à Abuja. Je suis arrivée en France en janvier 2024 pour préparer un MBA dans le Management et business administration. À mon arrivée, je cherchais des commerces typiquement africains, où acheter des produits alimentaires africains, mais je ne trouvais pas, si ce n’est dans des commerces asiatiques. Alors, je me suis posée la question de savoir ce qu’il fallait faire pour promouvoir les produits made in africa. D’où l’idée du Festival dont l’objectif principal est

permettre un accès, des femmes entrepreneures africaines, au marché mondial de distribution, partout en Europe. Nous avons des produits  concernant les secteurs de cosmétiques, les vêtements et les sacs en cuir. Ce savoir-faire des femmes africaines doit être connu à l’échelle. 

Vos attentes en tant que la promotrice de ce premier Festival Women International Trade Connect ? 

Nous attendons que les visiteurs, les invités viennent découvrir le savoir-faire des femmes africaines en matière de créativité, pour mieux valoriser la culture africaine, à travers le travail ingénieux des femmes africaines.

Qui dit premier Festival, dit nécessairement une suite. Vous avez déjà une idée de la deuxième édition ?

Bien sûr, nous pensons déjà à la deuxième édition. L’année prochaine, elle pourra avoir lieu encore à Paris, mais peut-être la troisième année à Dubaï, où dans un autre pays. Mais pas nécessairement en Afrique. Nous voulons montrer le génie africain au reste du monde. Nous avons dans beaucoup de pays africains les produits alimentaires, artisanats, artistiques, et bien d’autres, similaires dans plusieurs pays, que nous devons faire connaître au reste de la planète.

Recueilli par J.-C. Edjangué

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