Représentant Permanent des matières premières de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de Produits de Base à Londres, il explique les enjeux de la présence de la Côte d’Ivoire au Salon international du chocolat, à Paris, Porte de Versailles.
Comment se passe la présence de la Côte d’Ivoire à cette édition anniversaire du Salon international du chocolat, à Paris Porte de Versailles ?
Pour l’instant, tout se passe bien. La Côte d’Ivoire a été honorée à double titre, avec deux médailles. Un Ivoirien du nom d’Axel Emmanuel, grâce à qui la Côte d’Ivoire a été honorée pour la qualité de son cacao. Il y a des artisans ivoiriens qui sont sur les stands et qui m’ont dit que leurs produits se comportent bien. J’ai eu l’occasion de rencontrer les acteurs de la chaîne ivoirienne de cacao, les chocolatiers de l’Union européenne, pour parler de la durabilité du cacao mondial.
La Côte d’Ivoire, occupe un vaste espace à cette édition. Pourquoi est-elle si particulière pour la Côte d’Ivoire ?
L’évènement fête ses 30 ans d’existence et nous sommes un compagnon constant du Salon du chocolat de Paris, Porte de Versailles. Je voudrais vous dire que lors de la remise des médailles pour la qualité du cacao, la Côte d’Ivoire a été le seul pays africain lauréat, à côté des pays d’Amérique latine. Pour nous, fêter 30 ans, ce n’est pas 30 jours. Il est important que la Côte d’Ivoire, leader mondial de la production du cacao, réaffirme son leadership en rehaussant de sa présence cette célébration, et pour confirmer que ce leader est incontesté et incontestable du cacao, culture mondiale.
Le marché du cacao est marqué depuis plusieurs décennies par l’envolée des prix. Que peut-on faire contre cette réalité ?
Nous allons toujours nous battre, pour que les producteurs de cacao des zones d’Afrique et d’Amérique soient payés à un prix rémunérateur. Ce qui veut dire permettre aux petits producteurs de cacao de vivre décemment de leurs productions. Nous continuons à militer pour l’envolée des prix, même s’il y a une tendance baissière actuellement. Mais nous pensons qu’ils vont remonter. Nous allons toujours plaider pour que les producteurs soient mieux payés. Parce que sans cacao, il n’y a pas de production.
Recueilli à Paris Par J.-C. Edjangué

 
                     
                    