La confirmation de l’invalidation de la candidature du professeur de droit, pour la course à la magistrature suprême au Cameroun, le 12 octobre 2025, par le Conseil constitutionnel, mardi dernier, a donné lieu à diverses réactions des Camerounais de l’extérieur, sur les réseaux sociaux.

« On Risque avoir désormais une sacrée jurisprudence du Conseil constitutionnel au Cameroun.  Vous pouvez avoir votre enfant, quelqu’un sort un jour et en réclame la paternité et la loi décide qu’on tue l’enfant pour vous départager et que tout le monde perde.

Voilà ce qu’il se joue au Conseil constitutionnel. Certains camerounais s’en réjouissent, vous verrez bientôt toutes les conséquences de cette jurisprudence si elle advenait cette après-midi », indiquent Salomon NDEDI MOUSSINGA, dans un texte titré Jurisprudence MANIDEM/ ELECAM, signé le Poète de la Conscience, un post sur Facebook publié dès le verdict du Conseil constitutionnel, le 05 août 2025. Un texte qui a suscité plusieurs réactions.

Comme celle de Tétè Young. « Quand tu t’occupes mal de ton enfant, les services sociaux le récupèrent. Quand un couple maltraite son enfant, les services sociaux retirent la garde et confient à une autre famille. Avant d’envoyer son enfant en congé chez le voisin, on se rassure que celui-ci traite bien les enfants en général ».

« Nulle ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes »

Dans le même sens, Breece de France ajoute : « Salomon, il faut arrêter la roublardise bro…Kamto a pris une mauvaise décision de ne pas aller aux élections en 2020. Vous voulez maquiller ça avec des théories magiques en profitant du fait qu’on veut le changement ??? Changement oui, mais avec une médiocrité que personne ne doit souligner ? Non. Un homme qui est incapable de reconnaître qu’il peut se tromper est dangereux, victimaire et dictateur !!! La preuve, tout le monde est mauvais sauf lui, ça ne te rappelle personne ???? ».

Quant à Max Thierry Dikonguè, son commentaire est encore plus tranché.  « Nulle ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, si forfaiture, il y en a, qui est à l’origine de ce qui se passe aujourd’hui ? qui a donné mandat et permis que cette dernière trouve toute sa, l’égalité, légitimité ? Et de quelle jurisprudence parles-tu grand frère ? Quel est le motif invoqué par élecam pour rejeter la candidature du candidat du Manidem? », s’interroge-t-il, ironique. Et Bindzi Ambroise d’enfoncer le clou. « Qu’est-il allé chercher dans ce panier à crabes ? », parlant du professeur Maurice Kamto.

Décidément, le cas du professeur Maurice Kamto, exclut de la présidentielle du 12 octobre 2025, au Cameroun, continue de faire des vagues.

Par J.-C.É.

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