Ce vendredi, la communauté internationale met en lumière la nécessité l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. Un processus qui a commencé il y a plus d’un siècle.

« Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». C’est le thème de la Journée des droits des femmes 2024. Une réflexion qui met en avant l’importance de l’égalité des genres, de l’autonomisation des femmes et des filles, et de leur droit à une vie plus saine. L’histoire du combat des femmes pour non faire reconnaître leurs droits, mais également revendiquer l’égalité genre, s’écrit en plusieurs épisodes.

New York, 8 mars 1857, un long cortège de femmes prend d’assaut les rues de la ville. Elles réclament “la journée de dix heures, des pièces claires et saines pour le travail, des salaires égaux à ceux des tailleurs”. En Europe, c’est en 1910 que l’Internationale socialiste, réunie à Copenhague, au Danemark, décide d’instaurer une Journée des femmes, en hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et l’obtention du suffrage universel pour les femmes. En Russie, la journée internationale des femmes est liée à la grève générale et aux manifestations des femmes à Petrograd (Saint-Pétersbourg), le 23 février 1917. À la fin des années 1960, le 8 mars se popularise de plus en plus, comme un moment privilégié, notamment, en Occident, de revendication pour l’égalité entre les hommes et les femmes, tant au niveau des salaires, des droits divers à l’instar du droit de vote, et la lutte contre les violences envers les femmes. Les Nations-Unies, bien qu’incluant déjà dans sa Charte, en 1945, le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes, officialiseront la Journée internationale des femmes, en 1977, deux après l’année internationale de la femme proclamée en 1975, par l’Assemblée générale de l’ONU.

En France, il faudra attendre 1982, sous l’impulsion d’Yvette Roudy, ministre déléguée aux droits des femmes, pour que la date du 8 mars soit reconnue comme Journée internationale des droits des femmes. En Afrique, le 8 mars est l’occasion de célébrer les droits des femmes, mais aussi de réfléchir sur l’avenir, les moyens nécessaires pour continuer la lutte, sans oublier de faire la fête avec le nouveau pagne dédié.

Par J.-C.É. à Paris

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