Il a été élu vendredi dernier, 22 juillet, à Arusha, président de la Communauté est-africaine (CEA) pour un mandat d’un an.

Le Burundi, en Afrique de l’Est, dans la région des Grands lacs, a décidément le vent en poupe. Après avoir célébré, le 1er juillet, les 60 ans de son indépendance, à Bujumbura comme dans les différentes représentations du Burundi à l’étranger, notamment à Paris et à Bruxelles, le pays prend la tête de la sous-région est-africaine (CEA), pour une année. L’annonce a été faite par le président sortant du bloc régional, le président Uhuru Kenyatta du Kenya, lors de la cérémonie de clôture des travaux du 22ᵉ sommet ordinaire des chefs d’État de la CEA, jeudi et vendredi derniers à Arusha en Tanzanie.

Promouvoir les femmes et les jeunes au sein la CEA

Prenant la parole, pour la circonstance, le président Evariste Ndayishimiye a manifesté sa détermination à « œuvrer pour faire avancer les objectifs du bloc », précisant qu’il « veillera à offrir plus d’opportunités aux femmes et aux jeunes au sein des instances de la CEA ». Le nouveau président de la Communauté est-africaine s’est par ailleurs « engagé à élargir l’utilisation de la langue kiswahili », affirmant sa volonté d’améliorer le marché commun de la CEA et d’accélérer les procédures d’adhésion officielle de la Somalie au bloc régional. Un propos qui est certainement allé droit au cœur du président somalien, Hassan Sheikh Mohamoud, participant à ce conclave en tant qu’invité spécial. Il n’a pas hésité à renouveler la demande d’adhésion de son pays à ce groupement économique, signe d’opportunités diverses et nombreuses. Mais comme l’a prévenu le président du Uhuru Kenyatta « La CEA ne sera pas en mesure d’atteindre ses objectifs si ses habitants ne peuvent pas s’y déplacer aisément et si les marchandises ne peuvent pas être transportées facilement d’une partie de la région à l’autre ».  Quant à la présidente tanzanienne, Samia Suluhu, elle a appelé à l’adoption de pratiques agricoles efficaces, tandis que le président ougandais Yoweri Museveni a affirmé que l’intégration régionale est à même d’assurer la survie et le progrès de la région.

La situation sécuritaire en RD Congo et la question de l’opérationnalisation de la force régionale de la CEA dans ce pays ont également été discutées lors de ce Sommet., au même titre que des questions d’ordre économique, notamment la zone de libre-échange régionale et l’union douanière.

Composée de sept pays de l’Afrique de l’Est (le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la RD Congo), la CEA est un vaste espace de  312 millions d’habitants avec un Produit intérieur brut combiné de 240 milliards de dollars américains.

La Rédaction de Newsafrica24

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