Promoteur de la Semaine l’Afrique des solutions(SAS), dont la première édition se déroulera du 23 au 28 octobre 2023, à Paris 16ème et au Port-Marly dans les Yvelines(78), ce Béninois, homme de médias, acteur de la société civile, a bien voulu, en dépit de son emploi de temps chargé, se poser quelques instants pour nous expliquer le concept du projet, ses objectifs et les attentes pour le président du Comité d’organisation qu’il est. Très inspirant !

Vous êtes journaliste, directeur de publication, acteur de la société civile et président du Comité d’organisation et initiateur de la Semaine l’Afrique des Solutions(SAS), qui se aura lieu dans l’hexagone, à la Mairie du 16ème arrondissement de Paris et au Port-Marly dans les Yvelines (78), du 23 au 28 octobre 2023. L’idée est assez originale. Comment est-elle née et quelle en est l’ambition ?

D’abord merci, M. Edjangué, pour l’opportunité que vous m’offrez de parler de cet évènement. À l’origine de la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), un constat patent. La plupart des rencontres continentales et internationales sur l’Afrique n’évoquent que des problèmes : guerre, maladie, insécurité, famine, pauvreté, instabilité, chômage, dette, terrorisme, coup d’Etat, corruption… C’est un secret de Polichinelle. Or, sur le continent, il n’y a pas que des problèmes. Il y a aussi des solutions innovantes, constructives et dynamiques. Elles contribuent à la création d’une société inspirante, solidaire et durable, et font avancer le continent africain. Malheureusement, très peu de place leur est accordée. Des Africains, vivant en Afrique et dans les diasporas, créent, osent, inventent, fabriquent, produisent, innovent, entreprennent dans divers domaines et agissent pour le bien commun. Ils sont porteurs de solutions efficaces contre des problèmes sociaux, économiques, environnementaux, sanitaires, éducatifs, culturels… Mais leurs efforts ne sont pas reconnus et salués à leur juste valeur. Nous avons estimé qu’il est temps de les valoriser pour bâtir l’Afrique des solutions. D’où la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), dédiée aux entrepreneurs qui imaginent et mettent en place des solutions innovantes et aux médias et journalistes qui valorisent les initiatives constructives, porteuses d’espoirs et de solutions concrètes. Conçue, organisée et gérée par l’association Notre Voix, la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) s’inscrit dans le cadre de la promotion du journalisme de solutions en Afrique et dans les diasporas. Elle vise à célébrer la créativité et les solutions innovantes Made in Africa. Elle réunira les acteurs de solutions à divers niveaux (entrepreneurs innovants; médias; journalistes; élus; auteurs; éditeurs; universitaires; chercheurs; décideurs; banques; investisseurs…)autour d’initiatives concrètes (économiques, sociales, écologiques, éducatives, sanitaires, culturelles…) et inspirantes, qui témoignent de la capacité créative de l’Afrique, et donnent envie d’agir par le levier de l’imagination.

C’est une grande ambition pour l’Afrique et pour l’humanité entière. Pionniers et pédagogues du changement, nous voulons contribuer efficacement à sa transformation. Notre capacité à révéler et valoriser des idées positives, des talents et des expériences concrètes est un accélérateur de solutions. Nous allons créer des rencontres positives, proposer des solutions et mettre en lumière celles existantes, catalyser les énergies par le récit et rapprocher les acteurs de solutions. En exposant les solutions originales Made in Africa, nous allons montrer que l’Afrique, c’est aussi des entrepreneurs, des médias et des solutions. Nous allons mettre en lumière des récits positifs et inspirants autour des progrès palpables en cours, afin de changer les narratifs négatifs sur l’Afrique. C’est très important en termes d’impact sur le reste du monde. L’impact de la SAS sur le développement de l’Afrique, c’est qu’elle va accélérer les solutions (plus de solutions = moins de problèmes), favoriser la création d’entreprises innovantes, créer des emplois, de la croissance, de la richesse et améliorer l’image de notre continent.

En suivant la communication depuis plusieurs mois maintenant, autour de cet évènement, on s’aperçoit qu’il suscite un engouement extraordinaire, bien au-delà du berceau de l’humanité. Qu’est-ce qui, selon vous explique cela ?

Les gens sont fatigués des sujets problématiques africains. Ils ont envie de voir autre chose, d’entendre un autre son de cloche, des choses positives, qui motivent, inspirent, donnent envie d’agir. Aujourd’hui, la Semaine l’Afrique des Solutions est dans le cœur de tout le monde, sur tous les continents, tout le monde en parle, parce que c’est le moment de parler des choses constructives, de bâtir l’Afrique des solutions.

De grands noms, personnalités de secteurs aussi différents que l’économie, la culture, les médias, l’industrie, le sport ou encore les services, apportent leur soutien à cette rencontre. On peut avoir quelques profils de ces têtes d’affiche ?

Effectivement, plusieurs personnalités africaines et internationales inspirantes soutiennent la SAS 2023 : De Lionel Zinsou à Jean-Louis Billon en passant par Stanislas Zézé, Didier Acouetey, Arnaud Ngatcha, Senkoun Sylla, Alexis Mohamed, Cheick Keita, Christian de Boisredon, Pascaline Kamokoué, Eitel Basile Ngangue Ebelle, Lady Sonia, Carole de Silva, Muriel Atipo, Bruno Guivarch, Jérôme Ribeiro, Rosie Bordet, Meriam Laouej, Jean-Célestin Edjangué, Jean Daniel Ovaga, Lise-Marie Ranner-Luxin, Eric Adja, Israël Guébo, Modibo Mao Makalou, Mountaga Keita, Kadia Sylla Moisson, Belkacem Boutayeb, Dirke Köpp, Darline Cothière, Julienne Morisseau, Léa N’Guéssan, Mutombo Régis Katalayi, Patrice Anato, Zoulikha Irzi et bien d’autres. Au total, plus de 700 médias et journalistes sont mobilisés pour diffuser des connaissances à impact positif et amplifier les initiatives innovantes qui ont un impact positif sur les grands enjeux africains et mondiaux. A cela s’ajoutent plus de 200 leaders du changement. C’est le premier grand événement mondial 100% solutions dédié à l’Afrique !

Le programme de cet évènement vient d’être publié, avec notamment une soirée de gala qui s’annonce féérique, le 28 octobre pour la clôture. Pouvez-vous nous en dire plus sur les grandes lignes ?

Une Soirée de Gala est prévue le samedi 28 octobre 2023 à 17h, aux Pyramides Port-Marly Congrès (78) pour honorer les femmes et les hommes qui font l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. Il sera question de faire progresser l’innovation et une presse de solutions en Afrique. Au programme, deux tables rondes 100% solutions sur les solutions pérennes de financement des entreprises innovantes et les médias constructifs ainsi que le développement personnel dans les entreprises et les médias. Également dans l’agenda de cette soirée, une exposition, du networking, des hommages, des témoignages, des récompenses, des décorations, la dédicace du livre L’Afrique des Solutions, des prestations artistiques… L’entrée à cet événement inédit est fixée à 150 euros VIP et 100 euros Classique. Billet en vente en ligne via ce lien sécurisé : https://my.weezevent.com/sas-semaine-afrique-des-solutions-1EREDITION23PARIS

Quelles sont vos attentes, comme promoteur de l’évènement, de ce 1er Salon qui, on le devine aisément, en appellera forcément un 2ème ?

Mobiliser les acteurs de solutions autour de l’Afrique pour bâtir l’Afrique des solutions, une Afrique créative, innovante, solidaire, positive et gagnante !

Vous êtes un afro-optimiste convaincu. Quel regard portez-vous sur l’Afrique aujourd’hui et comment l’envisagez-vous à l’horizon 2050 ?

L’Afrique avance, elle bouge ! Il y a actuellement une dynamique positive sur le continent avec des jeunes qui font preuve de créativité et d’innovation pour créer des solutions qui apportent des réponses concrètes à certaines de nos problématiques économiques, sociales, sociétales, écologiques, éducatives, culturelles, sanitaires, agricoles, etc. En Guinée, Mountaga Keita fabrique des mallettes médicales, des bornes de télémédecine, des tablettes, des drones. Lahou et Fatou Keita ont inventé la 3ème boîte noire de l’avion (enregistreur de vol). Mohamed Souaré Badako a créé des applications technologiques dont Smart School pour lutter contre la déperdition. Saliou Diallo invente une solution environnementale pour préserver la planète, Irokko, entreprise libérale à vocation sociale et environnementale. Toujours en Guinée, Ousmane Diallo développe un scooter électrique écologique. En Côte d’Ivoire, Alain Capo-Chichi et Karim Soro fabriquent des ordinateurs innovants, le premier est le concepteur du superphone Open G, un téléphone à commande vocale accessible dans plusieurs langues.

De père Ivoirien (pasteur) et de mère Libérienne, Daniel Oulaï propose un nouveau modèle pour l’agriculture du futur. Au Bénin, Richard Odjrado fabrique des ordinateurs et des objets connectés (montres et lunettes). En République démocratique du Congo, Bobo Benza Bob transforme les déchets plastiques en poubelle écologique et brique autobloquante. Au Mali, Badra Aliou Diarra, préoccupé par l’avenir de l’agriculture, propose des solutions capables de concilier productivité, durabilité et simplicité : L’intelligence en faveur de l’écoresponsabilité. Il s’est lancé dans la fabrication de machines intelligentes pour sauver l’agriculture. Au Cameroun, Simon Wadefai fabrique le sac à dos solaire et le soutien-gorge intelligent pour dépister le cancer du sein. Au Maroc, Nassim Belkhayat et Faouzi Annajah ont imaginé et développé un prototype qui reflète la voiture de demain. Il s’agit de Neo Motors, un produit entièrement marocain capable de s’intégrer sur le marché international et de rivaliser avec les grandes entreprises automobiles.

Comme vous pouvez le constater, l’Afrique est un continent de solutions, d’espoirs et d’opportunités. L’avenir est prometteur. La Semaine l’Afrique des Solutions va accélérer les solutions innovantes et initiatives constructives. Berceau de l’humanité, l’Afrique sera le berceau des solutions pour l’humanité, tôt ou tard !

Mené par Jean-Célestin Edjangué

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