L’évènement culturel, qui se déroule traditionnellement à Sakassou, au pays des Éléphants et de la lagune Ebrié, depuis 2021, débarque dans l’Essonne, tambour battant.
C’est un évènement exceptionnel qui s’annonce à Athis-Mons, le 28 septembre 2024. Le Festival Affoubenou, jusque-là organisé à Sakassou, en Côte d’Ivoire, élira domicile pour la première fois, à Athis-Mons, dans le département de l’Essonne(91), en région parisienne. Pour l’occasion, le Collectif d’Associations sous la houlette de Construire ensemble, la Fédération Fédérer pour réussir ensemble(FPRE) et la ville d’Athis-Mons, ont mis en commun leur synergie pour offrir aux Athégiennes et Athégiens, un moment rare de partage et de convivialité autour des cultures africaines.
« Les associations organisatrices de ce premier festival Affoubenou à Athis-Mons, regroupent des ressortissants du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Cameroun, du Mali, du Congo… on peut dire sans exagérer que ce sera une belle fête des cultures africaines, dans une ambiance et un cadre sympathiques », assure-t-on du côté du Comité d’organisation où, semble-t-il, on attend le grand jour avec une certaine impatience.
Expositions, ventes, gastronomie, soirée de gala…
C’est une pluie d’animations qui est au programme de l’évènement. Expositions, ventes de produits issus de l’artisanat africain et afro-descendant, découverte gastronomique, rencontre autour du patrimoine culturel, échange sur les traditions, musiques, danses, mode… Tout est fin prêt pour que cette première édition, qui se clôturera par une soirée de gala avec des artistes de renommée internationale, reste à jamais gravée dans les mémoires.
Voilà qui tombe à pic, à un moment ou bien des Africains de la diaspora et des Afro-descendants sont en quête d’un retour aux sources, à la recherche des valeurs traditionnelles qui font de l’Afrique le berceau de l’humanité et creuset des civilisations.
Cette première édition du Festival Affoubenou, à Paris, aura lieu à Athis-Mons(91), salle René L’Helguen, 12 rue Édouard Vaillant.
Par Jean-Célestin Edjangué à Paris