Réalisateur d’origine camerounaise, il sera à l’Institut français au Cameroun, le 16 mars 2024, pour la projection de son film « Guadeloupe, terre de rhum et des hommes », au profit de l’Association Espoir Santé Afrique (ESA), qui œuvre pour un meilleur accès aux soins de santé en Afrique. Nous l’avons rencontré au Salon international de l’agriculture, Porte de Versailles, à Paris. Il a accepté d’expliquer les tenants et aboutissants du projet.

Qu’est-ce qu’il y a autour du projet de la soirée caritative du 16 mars 2024 à l’Institut français, à Douala, au Cameroun ?

Je suis membre bénévole de l’Association Espoir Santé Afrique (ESA), qui a été fondée par des médecins, pharmaciens, du personnel médical, d’origine camerounaise vivant et exerçant en Guadeloupe. Cette ONG fait des opérations de soins et de santé auprès des populations défavorisées du Cameroun. À l’occasion de ce voyage au Cameroun, nous avons pensé faire une projection de mon film « Guadeloupe, terre de rhum et des hommes », pour récolter des fonds qui iront totalement en soutien des opérations de l’association.

Une association, Espoir Santé Afrique, qui innove avec Le « Dispensaire mobile ». De quoi s’agit-il ?

 Je le précise, l’association ESA a déjà construit par nos fonds bénévoles, un centre de soins pluridisciplinaires à Yassa, à Douala, le Centre pluridisciplinaire mère-enfant et a aussi mis en place un hôpital mobile, avec un camion et des remorques, qui sillonnent les routes pour aller dans l’arrière-pays, soigner les malades qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’en ville. Ce camion est connecté au réseau internet et envoie les données aux médecins qui sont, soit en Guadeloupe, soit à Paris, et qui font en retour un diagnostic aux médecins opérateurs sur place, permettant d’apporter des soins de qualité aux malades au Cameroun qui ne peuvent pas accéder aux grands points de soins dans les grandes villes.

Il y aura aussi une vente aux enchères. Vous pouvez nous en dire plus ?

Au cours de cette projection, les sommes récoltées seront affectées à 100 % à l’Association pour les malades. Nous allons, au terme de la projection, faire une vente aux enchères des rhums de Martinique et de Guadeloupe, qui ont été offerts par des distilleries martiniquaises et guadeloupéennes, mais également qui sortent de ma propre collection.

J’invite le public à venir nombreux, pour renchérir, et passer un bon moment de convivialité et de solidarité. Je serai personnellement là pour échanger, répondre à toutes les questions.

Rendez-vous donc le samedi,16 mars 2024, 18 h 00, à l’Institut français, à Douala, au Cameroun, pour vivre une soirée inoubliable.

Recueilli à Paris par J.-C. Edjangué

One thought on “BLAISE MENDJIWA : « LA RÉCOLTE DE LA VENTE AUX ENCHÈRES IRA AUX OPÉRATIONS DE L’ASSOCIATION ESA »”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *