Écrivain, acteur incontournable de la promotion de la culture à Strasbourg, il donne ses premières impressions depuis la désignation de la cité européenne, capitale mondiale du livre 2024.
Strasbourg vient d’être élue par l’Unesco Capitale Mondiale du livre 2024. Comment l’écrivain que vous êtes a-t-il accueilli cette nouvelle ?
Avec une joie explosive. J’ai eu de suite envie de le crier sur tous les toits. La journée du livre est avant tout celle de l’écrivain, car il vit par le livre et pour le livre. Que Strasbourg, ma ville adoptive bien aimée, soit choisie capitale internationale du livre, cela m’honore. J’ai accueilli la nouvelle avec honneur et bonheur, car le livre sera à l’honneur sous toutes ses formes. En plus, c’est Madame Jeanne Barseghian, Maire de Strasbourg, passagère d’honneur du train littéraire que je conduis qui l’a annoncée. J’ai sauté de joie jusqu’au plafond. C’est l’occasion pour moi en tant qu’écrivain de faire la promotion de mes deux Ouvrages :
Kolda De mon Enfance (roman en 2020) et Ballades Matinales (Recueil de poèmes en). C’est également un bonheur immense de me retrouver avec mes confrères du salon des auteurs de l’Unesco 2022 et de faire rebelotte autour de la problématique du livre. J’ai accueilli la nouvelle avec beaucoup d’émotions et une grande fierté de voir Strasbourg être la vitrine mondiale du livre et des droits d’auteurs, notre passion culturelle.
C’est un titre honorifique de haute facture, une reconnaissance distinguée qu’elle mérite vu son histoire bien qu’elle soit déjà capitale d’Alsace et Capitale de l’Europe. Le fait qu’elle soit la première ville de France à décrocher le titre sur 10 candidats, me réjouit également bien fort. Elle a beaucoup contribué à la formation des cadres de la francophonie d’Afrique.
Qu’est-ce que cette désignation représente pour cette ville d’histoire et de culture qu’est Strasbourg ?
La définition que vous venez d’en faire est juste. C’est ici que le texte de l’hymne national » La Marseillaise » a vu le jour. C’est ici que le philosophe français Jean-Paul Sartre a choppé le virus de l’écriture. C’est le fief de la Région natale de Victor Schoelcher et j’en passe. Cette désignation est la récolte du champ cultivé pendant des années. Un challenge, un défi, une nouvelle occasion pour Strasbourg de montrer au monde son importance, sa valeur, sa grandeur en tout. Accueillir des auteurs et des livres de toutes sortes venants de tous les continents ne peut que nous rendre fiers à nous les résidents. Strasbourg demeure une ville lumière de toutes les hospitalités. Elle a toujours su accueillir le monde. Avec l’année mondiale du livre, ce sera différent et sans doute merveilleux. Le fait que je puisse vivre ce moment dès maintenant représente beaucoup pour moi. C’est comme si j’avais gagné au loto.
Avez-vous déjà une idée des manifestations qui se dérouleront dans le cadre de l’année mondiale du livre à Strasbourg ?
L’année mondiale du livre, l’année des célébrations à Strasbourg, débutera le 23 04 2024
et se terminera le 23 04 25. J’avoue que je n’ai aucune idée, car c’est la première fois que je vais y assister. Mais je pense que beaucoup de colloques peuvent être organisés. Des conférences, des expositions, ventes, des visites dans les établissements scolaires et universitaires, dans les musées, etc. Il y aura sans doute beaucoup d’activités littéraires :
Des nuits de contes, des récitals de poésie, du théâtre, etc. Ce qui est certain avec l’Alsace, il faut s’attendre à quelque chose de super.
Recueilli en ligne par J.-C.Edjangué