Journaliste sportif Sénégalais, du groupe Emedia Invest, il analyse les enjeux du choc entre les Lions Indomptables et les Lions de la Téranga, ce vendredi, 19 janvier, au stade Charles Konan Banny, à Yamoussoukro.
Avant de parler football, avec le match de ce vendredi, 19 janvier entre le Cameroun et le Sénégal, pouvez-vous nous dire ce que vous faites à la basilique de Yamoussoukro ?
Nous sommes à la basilique pour réaliser un reportage. Avant de venir à Yamoussoukro, nous avons effectué quelques recherches pour savoir les lieux qu’il faut visiter, des lieux historiques de cette ville. C’est là que nous avons découvert la basilique la plus grande au monde, inaugurée en 1990 par le Pape Jean-Paul II et offerte à l’humanité par le président Félix Houphoüet-Boigny. On s’est dit qu’un reportage en immersion permettrait de faire connaître cet édifice à notre public, les téléspectateurs et auditeurs Sénégalais, car nous pensons que c’est un devoir de journaliste de faire ce travail.
Qu’est-ce qui vous touche le plus dans cette basilique ?
Nous étions déjà là dimanche et nous sommes tombés sur une messe dite par un père Sénégalais. C’était une pure coïncidence. Il anime d’ailleurs une émission sur notre télévision. Aujourd’hui, nous sommes revenus avec l’idée d’avoir un guide qui nous permettra de mieux connaître l’histoire de cette basilique qui est impressionnante de par soin design, son architecture, sa modernité aussi. C’est une construction incroyable.
Vendredi, 19 janvier, Cameroun-Sénégal. Un pronostic pour ce match entre Lions ?
Il ne faut jamais tuer le lion indomptable. Le Cameroun est plus dangereux quand il est dos au mur. L’histoire nous apprend qu’à chaque fois que le Cameroun a démarré de manière un peu poussive, il arrive souvent au dernier carré, voir, il gagne. En 2017, le Cameroun était venu, c’était une reconstruction de la fédération du football camerounais, son équipe venait pour préparer la CAN que le pays organisait en 2021, remportée par le Sénégal. Cette équipe a remporté la CAN, le Cameroun a battu le Sénégal en quart de finale. Aujourd’hui, ce n’est pas parce que le Cameroun, en supériorité numérique, a fait match nul avec la Guinée, lors du premier match, qu’il vaut enterrer les Lions Indomptables. Il faut respecter le Cameroun, parce qu’il a du vécu, qu’il est le continent, même si le Sénégal est le champion en titre. Que les Lions se retrouvent en finale, la fête n’en sera que plus belle.
Recueilli par J.-C. Edjangué à Yamoussoukro