Infirmière de profession, Présidente de l’Association Collectif Femmes Unies, initiatrice de la journée internationale de la femme africaine (Jifa) et afro-descendante à l’Unesco, elle parle des enjeux et attentes de la 2ᵉ édition qui aura lieu le 3 juillet à Paris.

Parler de la JIFA 2024. Qu’est-ce qu’elle de particulier ?

Ce projet de la JIFA 2024 est très important pour moi. La JIFA, c’est la Journée internationale de la femme africaine et afro-descendante. C’est une journée dédiée aux femmes. Nous mettrons en lumière toutes ces femmes Africaines et afro-descendantes, qui sont des femmes impactantes, des femmes exemplaires, des femmes modèles et inspirantes. Elles vont échanger avec les autres femmes et le public pour raconter leur parcours, transmettre leurs expériences, du vécu, à la fois comme sportives de haut niveau, mères, chefs d’entreprises… Il y a tellement des femmes exceptionnelles, qui avec peu soulèvent des montagnes.

Ce sera un moment formidablement enrichissant, voire inoubliable.

Derrière la JIFA, il y a un projet d’écriture. De quoi s’agit-il ?

Nous voulons consigner dans un texte, les parcours de ces femmes d’exception, les efforts qu’elles ont fournis pour réaliser leurs rêves, s’accomplir, dans quelque domaine que ce soit. C’est très important pour nous que leurs témoignages puissent servir aux générations actuelles et futures, pour inspirer d’autres femmes africaines et afro-descendantes.

Quand on vous entend, on a l’impression que la transmission a une place de choix dans votre approche de la célébration de la Femme africaine et afro-descendante. Pourquoi ?

Écrire, illustrer, raconter ces histoires de vie, ces parcours inspirants, c’est participer du devoir de mémoire, c’est faire entrer dans la mémoire collective ces portraits de femmes qui sont autant d’exemples dans des domaines extrêmement divers et variés.

Recueilli à Paris par J.-C. Edjangué

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