Journaliste, photographe, écrivain, il revient au Festival international du film panafricain(FIFP) de Cannes, comme membre du jury. Il a bien voulu nous livrer ses impressions à l’ouverture de cette 21ᵉ édition.
« Je suis très ému. Ça faisait un moment que je n’étais plus revenu. Je me rends compte que le festival prend de plus en plus d’ampleur, il y a de plus en plus de monde. Il y a de beaux stands, une belle palette de films avec des réalisateurs africains, aussi bien francophone qu’anglophone, qui vienne des États-Unis, du Canada, d’Afrique et d’Europe. J’ai hâte de voir les films, dont les thématiques sont très intéressantes ». Derrière son sourire habituel et sa bonhomie ordinaire, le regard alerte et les oreilles attentives, le journaliste-photographe-écrivain, est aussi un homme de partage.
« Clin d’œil à Tonton Manu »
Rien d’étonnant alors que Samuel Nja Kwa expose ses ouvrages, dont le dernier « Soul Makossa Man », rend hommage à Manu Dibango, l’immense artiste transfrontière, emporté en mars 2020 par la Covid. « C’est vraiment un clin d’œil que je voulais faire à Tonton Manu. Je ne peux pas venir à Cannes sans emmener quelques ouvrages de Tonton Manu. J’ai envie de partager, de donner au public Cannois, quelques exemplaires de mon travail, particulièrement celui sur Tonton Manu », confie-t-il.
Rencontre littéraire avec Samuel Nja Kwa, samedi, 26 octobre 2024, à 11 h 00 autour de sa publication « Minorité visible. Cinéma invisible », suivie d’une séance de dédicace à partir de 12 h 30 sur le stand du salon, à l’espace Miramar sur la Croisette.
Par J.-C.É. à Cannes