L’évènement organisé par le Fonds de dotation Opéra Art Collection, créé juridiquement en 2024, par la notaire d’origine Camerounaise, Me Sorelle BEGUE-BUCHERT (lire par ailleurs), célèbre la femme dans toute sa splendeur, dans le 8ᵉ arrondissement de la ville lumière, à l’occasion de la présentation de sa nouvelle collection, du 18 au 22 février 2025.

« Cette exposition met en lumière le rôle fondamental des femmes dans toutes les sociétés et à travers toutes les cultures. L’exposition intitulée Féminité Racine et Renaissance, s’inscrit dans une démarche artistique et sociétale soulignant les enjeux liés aux droits des femmes, à la sécurité maternelle et à l’accès à l’éducation pour les petites filles. Étape essentielle pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement économique et social. En tant que commissaire d’exposition, j’ai proposé que ce projet artistique rassemble des œuvres engagées qui explorent les multiples dimensions du rôle des femmes en tant que piliers de transformation et d’évolution dans le monde ». Le propos introductif de Mme Béatrice Dossou-Yovo, Commissaire d’exposition, sur la plaquette d’information concernant l’évènement est concis, précis. Il met en exergue les principales thématiques abordées autour de celles qui donnent la vie, et qui l’incarnent à merveille.

« Droits des femmes, accès à l’éducation des jeunes filles… »

« Masque africain », OTHEO, Collection BEGUE-BUCHERT, Fonds de Dotation Opéra Art collection.

À ce propos, la Commissaire de l’exposition estime que « le choix de la thématique s’inscrit dans une démarche artistique et sociétale, soulignant les enjeux liés aux droits des femmes, à la sécurité maternelle et à l’accès à l’éducation pour les petites filles. Une étape essentielle pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement économique et social ». Elle poursuit : « En tant que Commissaire d’exposition, j’ai proposé que ce projet artistique rassemble des œuvres engagées qui explorent les multiples dimensions du rôle des femmes en tant que piliers de transformation et dévolution dans le monde ». Le texte de présentation de l’expo, insiste : « En mettant en avant des figures maternelles, des figures de pouvoir et des figures d’éducation, les artistes révèlent les multiples rôles des femmes dans les sphères publique et privée. L’exposition met en évidence les difficultés que les femmes rencontrent au quotidien, qu’il s’agisse de barrières éducatives, de défis économiques ou de restrictions sociales. Mais à travers les œuvres, elle montre comment ces obstacles ont souvent été transformés en sources de force et d’innovation. L’éducation des jeunes filles, thème central de cette exposition, est présentée comme l’un des vecteurs les plus puissants pour briser le cycle de la pauvreté et construire des sociétés équitables. Cette exposition n’est pas seulement dédiée aux femmes, c’est un appel à reconnaître leur rôle essentiel dans la construction de notre avenir collectif ». Et de conclure : « À travers l’exposition Féminité Racine et Renaissance s’ouvre un dialogue sur la capacité des femmes à transformer le monde, un geste, une œuvre et une idée à la fois ».

Cinq artistes de choix

 Parmi les artistes présents, la Franco-Camerounaise Laura Tolen, dont le travail convoque la mémoire, sa construction et sa transmission, son rôle dans les relations intergénérationnelles au sein de la famille ; la Mauricienne d’origine indienne, Naistini Valaydon, qui s’appuie sur ses expériences richesse culturelles pour interroger la place des femmes de couleur dans les sociétés mondialisées ; Othé, qui vient de Nkolondom, à Yaoundé, au Cameroun, connu pour sa passion pour la peinture, qui a innové avec la technique de l’Obom. Il met en lumière l’autonomisation des femmes dans l’exposition Féminité Racine et Renaissance ; l’artiste béninois, Virgile Nassara, né à Allada, mais qui vit à Porto-Novo, puise son inspiration dans ses racines du Vodoun, avec signes, des symboles, des mythes et des artefacts, qu’il transpose dans des préoccupations quotidiennes et profanes. Ses œuvres, souvent composées de matériaux tels que la latérite, le kaolin ou la bouse de vache, sont riches en symboles et invitent à une réflexion profonde. Enfin, Francis Mbella, artiste invité, est à l’origine de la technique « Tapioca sur isorel », qui permet la fusion de la couleur et du relief, liant l’instinct et la structure.

Par Jean-Célestin Edjangué à Paris

*« Féminité, Racine et Renaissance », au Grand Palais, dans le 8ᵉ arrondissement de Paris, du 18 au 22 février 2025

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