Réalisatrice, promotrice culturelle, présidente de l’Association Tell And Be Africa, organisatrice du 1ᵉʳᵉ Festival panafricain sur la jeunesse « Mouna Taba », qui se clôture le 13 décembre et de la 3ᵉ édition de la Résidence d’écriture TABA, qui prend fin dimanche, 14 décembre 2025. Impressions.

L’association Tell And Be Africa, dont vous êtes la présidente, organise la 3ᵉ résidence d’écriture TABA, à la Villa Agatha Manor, Cité de la Paix, à Yaoundé, jusqu’au 14 décembre, de même que le 1ᵉʳ Festival panafricain du film sur la jeunesse « Mouna Taba », dont la clôture est pour le 13 décembre 2025. Vos impressions ?

 Je ne peux dire ma joie, pour moi, c’est un rêve qui se réalise. Parce que quand on a commencé le Ciné-Club Nkah, avec l’enthousiasme des jeunes, des films inspirants sur la jeunesse africaine qu’on essayait de trouver, à travers le monde, de voir tous ces gens qui avaient des étoiles dans les yeux quand ils commentaient… On s’est dit que nos réalisateurs, encadreurs des réalisateurs et des jeunes que nous sommes, on pouvait lancer la résidence d’écriture dont la 3ᵉ édition se tient conjointement avec le lancement de la 1ʳᵉ édition du festival, c’est un enrichissement mutuel. Nous revisitons les projets des jeunes en leur compagnie. Ce festival est une plateforme de découverte et de promotion des films merveilleux de la jeunesse africaine.

Il y a eu, dans le cadre de ce festival, le colloque « Écrire sur la jeunesse », le 12 décembre et surtout, la clôture prévue samedi 13 décembre 2025. Comment avez-vous vécu ce moment de réflexion et de partage ?

Le colloque était un bon moment d’échanges avec un panel de haut niveau dans lequel il y avait Jean-Célestin Edjangué, Anis Lassoued, Cyril Masso à distance, puisqu’il était au Tchad, et moi-même, sans oublier Rose Olinga à la modération. Certes, le public n’était pas très nombreux, mais il était de qualité, en témoignent les nombreuses questions qu’il a posées. Ce qui nous a permis d’explorer cette thématique dès la base de ce que nous sommes en train de faire depuis cinq ans. Ce que je souhaite, c’est que les gens prennent plaisir à voir les films en projection, une quatorzaine par jour jusqu’à samedi à 16 heures, date et heure de la cérémonie de clôture, dans ce même lieu, l’espace culturel Aide Niba. Je vois que les gens sont assis, profitent de l’espace. La clôture, samedi, sera aussi un moment de fête. Je suis donc juste heureuse, très heureuse.

L’espace culturel qui accueille ce 1ᵉʳ Festival Mouna Taba est un investissement privé, de vous-même et votre époux. Ça pas dû être évident, non ?

En tout cas cet espace a pu voir le jour grâce à mon mari et moi, certes, mais également du fait de la fidélité de tous ceux qui y ont cru. Ma famille, les médias, la Crtv, Le Messager, NewsAfrica24, les soutiens de toutes sortes qui depuis longtemps accompagnent ce projet… Cet espace, c’est une petite bougie que nous avons allumée ensemble.

Recueilli par F. E.

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