Les sanctions prononcées par la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDAO), lors de Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, le 09 janvier, 2022, lors du Sommet extraordinaire de l’institution, à Accra, inquiètent les membres des diasporas africaines en Europe. « Les mesures adoptées contre le peuple malien par la CEDEAO sont incompréhensibles. Elles visent à favoriser une guerre civile entre maliens en asphyxiant le peuple. C’est une situation intolérable. », pense Marcel Tchangué, promoteur de l’ONG Mouvement de février 2008, à Bruxelles. Même son de cloche pour Me Saïd Larifou, avocat au barreau de Paris et de Moroni, président de l’ONG Waraba Afrique, qui œuvre pour la promotion de l’alternance pacifique au pouvoir. « Ce qui se passe au Mali aujourd’hui est très préoccupant. Aucun Africain ne peut rester indifférent par rapport au drame qui frappe le peuple malien. Nous avons été nombreux à saluer l’action du peuple qui s’est débarrassé de la dictature, en 2020. Le peuple malien n’a pas besoin de sanctions, mais de notre solidarité ».
Par Jean-Célestin Edjangue