Après le lancement réussi, le 13 septembre à l’Ambassade de Côte d’Ivoire, à Paris, le poumon économique du pays des Éléphants sera le cœur battant de la 2ᵉ édition du forum de l’économie circulaire, en présence de nombreux experts, élus, journalistes et amoureux de l’environnement venus d’un peu partout dans le monde.
« Selon des études menées, sous l’égide des Nations Unies, par un groupe d’experts des pays les moins avancés, en 2007, l’Afrique est l’un des continents les plus vulnérables aux changements et aux variabilités climatiques. Ce tableau critique est aggravé par l’interaction de multiples difficultés qui mettent en péril les ressources vitales de notre environnement et la santé de nos populations. Face à ce constat critique, nous n’avons plus le luxe d’attendre ». Le propos de Mme Mariame Berete (lire par ailleurs), Présidente de l’Association Challenge Tech International, pour la lutte contre l’exclusion numérique et la promotion des villes durables, lors du lancement à l’Ambassade de la Côte d’Ivoire, à Paris, vendredi 13 septembre 2024, dans le cadre du lancement du forum international de l’économie circulaire, n’a laissé personne indifférent. Prévue du 15 au 18 octobre prochain à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur le thème « Villes durables et technologies : quelle contribution de l’économie circulaire ? ».
« Transformer les défis en opportunités »
La rencontre d’Abidjan s’annonce palpitante. En témoigne, la présence du public qui s’est déplacé en nombre pour le lancement à Paris. « Nous sommes à un tournant décisif et critique de notre histoire, à un moment où ce qui semblait impensable devient réalité. Imaginez une mer vaste et silencieuse, où le dernier poisson nage, cherchant désespérément un compagnon, un refuge, dans un océan qui, autrefois, débordait de vie. Ce poisson, le dernier de son espèce, est le symbole de tout ce que nous risquons de perdre à cause de notre inertie. Hélas, le péril est grand », a encore indiqué Mme Berete, avant de souligner : « Ces défis, loin d’être des obstacles insurmontables, peuvent être transformés en opportunités grâce à l’adoption de l’économie circulaire. En la matière, l’économie circulaire, en favorisant la réutilisation, la réparation, et le recyclage, offre une solution pragmatique pour gérer efficacement les ressources naturelles tout en créant des emplois locaux, stimulant l’innovation, et renforçant la résilience des communautés. Pour l’Afrique, elle représente une voie vers un développement durable, aligné sur les besoins et les réalités du continent ».
Des échanges fructueux
Au-delà des discours, des constats de situation, il y a de propositions concrètes de solutions, émanant notamment des élus, experts ou autres spécialistes des questions environnementales. Ainsi en a-t-il été de Mme Béatrice Piron, députée des Yvelines (78), présidente du groupe de l’illectronisme le nouveau terme désignant la fracture numérique, qui a partagé son expérience en matière de lutte contre la fracture numérique, un pan essentiel de l’économie circulaire ; ou encore de M. Jean-Baptiste Hamonic, Vice-président de l’agglomération, délégué aux transports est mobilités durables, en St-en-Quentin-en-Yvelines, par ailleurs Maire de Villepreux, qui a témoigné sur les effets concrets du réchauffement climatique, avec la fonte des glaciers et la nécessité d’agir. Rapporteur de la Cop 26 au Parlement français, M. Carlos Martin Bilonga, 30 ans, député du Val-d’Oise, a, lui aussi, édifié l’assistance sur l’urgence de prendre conscience et de changer de mode de vie, de comportement. L’honneur est revenu à M. Le Ministre, Vice-Gouverneur du district d’Abidjan, Claude Paulin Danho, de conclure ce lancement en invitant à poursuivre la réflexion à Abidjan, pour le forum international de l’économie circulaire, du 15 au 18 octobre 2024.
Par Jean-Célestin Edjangué à Paris