C’est un artiste-peintre sensible, voyageur et grand observateur des rencontres sur son chemin de pèlerinage. D’origine guadeloupéenne, il expose ses portraits prospectifs, qui évoquent la relation complexe entre trois mondes (l’Europe, l’Afrique et les Caraïbes), jusqu’à la fin du mois d’octobre au 17 rue François Miron, dans le 4ᵉ arrondissement de la capitale hexagonale.
Ses toiles irradient la salle d’entrer du 17 rue François Miron, dans le 4ᵉ arrondissement de Paris. C’est ce lieu élégamment édifié qui abrite une galerie d’Art pas comme les autres. Celle que l’on surnomme « Le petit centre culturel parisien », à tout d’une grande enseigne tant des noms prestigieux ou peu connus du grand public sont passés par là et continuent physiquement ou à travers leurs œuvres à donner vie à cet espace atypique qu’est la Rare Gallery, à l’image de son promoteur, l’activiste culturel Wilson Claude Balda.
« L’histoire, la fiction, les traditions et l’intemporalité »
Ses peintures parlent, elles racontent des histoires, qu’elles soient réelles ou fictives, tout en convoquant ce que l’être humain a de plus insoupçonnable par rapport à tous les autres êtres, ce supplément d’âme qui l’invite souvent à aller chercher au plus profond de lui-même des réponses aux questions qui peuvent dépasser l’entendement. Ses pièces, souvent des portraits rétrospectifs ou une figuration où s’entremêlent des rapports complexes entre l’Europe, l’Afrique et les Caraïbes, débouchant sur une quête existentielle jamais gagnée d’avance. L’abandon des valeurs et pratiques anciennes associé à une certaine idéologie de conservation requiert une modification profonde du système des valeurs. C’est, in fine, une véritable révolution culturelle, impliquant un changement total des mentalités, qu’il faudrait opérer.
« La vie, un voyage »
Pour l’artiste peintre Franck Quimpert « la vie est un voyage dont les œuvres sont des marqueurs temporels ». On comprend pourquoi son œuvre est essentiellement composée de galeries de portraits, même si, importance du digital oblige, ce travail s’est enrichi d’une touche plus graphique et numérique jusqu’à l’image en mouvement. Ce qui n’enlève rien, bien au contraire, à l’expression émotionnelle dégagée par chacune des toiles.
Franck Quimpert est à la fois un artiste unique et un pèlerin hors du commun sur son chemin d’homme, son attention cherche à capter à la fois les racines qui disent d’où nous venions, qui nous sommes, et ce qui est du domaine de l’insondable chez l’être humain.
J.-C. E. à Paris