Plusieurs organisations de la société civile des Camerounais de la diaspora, appellent à descendre dans la rue, à 48 heures de la fête de l’Unité et un peu plus d’un an de présidentielle de 2025.
« Mettre le gouvernement camerounais face à ses responsabilités, au vu des manquements démocratiques criards qu’il observe sciemment tout en mettant en péril le processus démocratique et la paix sociale au Cameroun ». Telle est l’ambition majeure, de la « manifestation pacifique », organisée samedi, 18 mais, à Paris, par plusieurs organisations de la société civile camerounaise en diaspora : la Brigade Anti-Sardinards (BAS) France, BAS Allemagne, BAS Belgique, BAS Espagne, BAS Italie, BAS Scandinavie, BAS Suisse, BAS UK, BAS UAS, BAS Insoumise, Amazones, Bobbi TapnoP, Femmes indigènes, U4C Cameroon we can, Taex force, l’Union des Artistes du changement, Fourmis Magnana, CAMBIAC, CODE, OCD…
De multiples griefs
Les sujets de frustrations et de désaccords avec les gouvernements et l’organisme en charge de la gestion des élections sont nombreux : « Nous prions respectueusement le RDPC, le gouvernement camerounais et Elecam de respecter le droit de vote des citoyens camerounais de la Diaspora ; respecter la durée légale des inscriptions ; respecter le calendrier électoral ; éviter le tripatouillage en perspective ; accepter que l’élection de 2025 ne soit jamais celle de 2018 ; respecter le droit au vote, car un Camerounais en vaut un autre ; éviter la discrimination du droit de vote des Camerounais de la Diaspora ; stopper la fraude anticipée ; comprendre que la fraude électorale ne passera pas en 2025 ; respecter un processus électoral dans la paix et la transparence ».
Le rassemblement prévu à 13h00, Place du Trocadéro, dans le 16ᵉ arrondissement de Paris, autour des animations et prises de paroles des représentants associatifs et invités, puis le cortège se formera et se mettra en branle pour arriver au 76, rue d’Auteuil, à la sortie du métro, pour des discours.
Par Jean-Célestin Edjangué