Membre de l’association Redam, on l’a vu au four et au moulin pour la réussite de la 3 Journée culturelle Cameroun-France, le 14 juin à Saint-Denis (93), en région parisienne. Elle a bien voulu nous dire quelques mots sur les coulisses de l’organisation et en dresser un premier bilan.

Vous avez organisé avec l’association Redam dont vous êtes membre, la 3ᵉ Journée culturelle Cameroun-France, à Saint-Denis, samedi 14 juin 2025. Comment est née votre association et quels en sont les objectifs ?

L’association Redam, fondée en 2019, à Saint-Denis, en région parisienne, s’est toujours donnée pour mission de créer des passerelles entre les cultures, de favoriser l’insertion des jeunes, et de promouvoir des projets porteurs de sens entre la France et le Cameroun, notamment dans les domaines de l’environnement, de l’entrepreneuriat social et de la formation. Aujourd’hui, nous réaffirmons cette ambition : une communauté active, fière de ses racines, tournée vers l’avenir et résolument engagée pour le bien commun.

 En quoi peut-on dire que cette Journée culturelle Cameroun-France, Acte III, revêt un caractère particulier pour vous et votre association ?

Même si nous avons porté l’organisation de cet évènement, nous n’étions pas seulement des membres de l’association Redam à nous mobiliser pour sa réussite. C’est l’occasion de saluer l’Association Franco-Camerounaise (AFC), la compagnie Elolonguè, la Fondation Jean Félicien Gacha, la mission diplomatique du Cameroun en France, la Mairie de Saint-Denis et toutes les personnes dont la présence nombreuse et chaleureuse témoigne de l’intérêt porté à la promotion de la diversité culturelle, à l’enracinement des liens franco-camerounais, mais aussi à la valorisation des talents et des traditions issus de notre double héritage. Cette 3ᵉ édition de la Journée culturelle Cameroun-France, au-delà de son caractère festif, est un engagement citoyen, social et culturel. Elle incarne notre volonté collective de bâtir des ponts entre les cultures, de transmettre des valeurs de solidarité, et de faire rayonner l’excellence de nos diasporas.

Si vous aviez un premier bilan à dresser de cette 3ᵉ édition ?

Je dirais, au vu du monde qui s’est déplacé, tant en nombre qu’en qualité, que le bilan est positif. Le programme proposé, à travers la musique, la danse, la gastronomie, l’artisanat, ou encore, les diverses expositions, le défilé de mode… était une invite à faire vivre et partager l’âme camerounaise, dans sa richesse, sa créativité, son ingéniosité, sa diversité et sa dignité, en harmonie avec les valeurs républicaines de la France.

Recueilli à Saint-Denis par J.-C. Edjangué

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