Présidente fondatrice de l’Association Dekkal-Thiossane, qui œuvre pour la revitalisation de la culture africaine en favorisant des liens entre des organismes, artisans, et acteurs du monde associatif, elle revient sur la création de cette structure et ses objectifs, dans le contexte du Forum prévu le 14 septembre à la Mairie du XVᵉ arrondissement de la capitale hexagonale.

L’Association Dekkal-Thiossane (revitaliser la culture en Wolof), qui fête ses 20 ans en 2025, sera présente au Forum des Associations à la Mairie du XVᵉ arrondissement de Paris, le samedi 14 septembre 2024. Comment est née l’idée de cette association ?

L’idée m’est venue de la volonté d’aider les Associations, artistes et autres entités à avoir une visibilité, un rayonnement sur le plan culturel auprès de l’UNESCO. Au départ, c’était une Amicale de Sénégalais de l’UNESCO, en 2004-2005, qui est devenue, avec l’aide de Gilbert, mon fils, et Bèye Mbekhor, un grand frère, une Association, Dekkal-Thiossane, qui signifie en wolof « Revitalisation de la culture ». À l’époque, nous étions à peine cinq membres de l’association, et ça fonctionnait bien. On organisait chaque mois une soirée de gala à l’UNESCO, nous faisions la promotion du Tcheboujem. Avec le soutien et l’accompagnement des différents ambassadeurs en France et à l’UNESCO jusqu’à il y a 5 ans. 

Quels sont les objectifs de l’association Dekkal-Thiossane ?

Promouvoir les talents des Africains, les auteurs, artisans, le patrimoine culturel. Ces dernières années, l’idée de créer un salon des auteurs a germé, en 2018. Et cette idée a été proposée en 2019 au groupe Afrique de l’UNESCO. Le rôle majeur de Dekkal-Thiossane, c’est de tisser les ponts entre les associations ou les personnes, pour la valorisation du patrimoine culturel, des ressources humaines et le génie africain.

Dekkal-Thiossane, aura 20 ans en 2025. Avez-vous prévu une célébration pour marquer l’existence de cette association depuis deux décennies ?

Dès 2020, nous voulions faire un grand évènement autour de Cheikh Anta Diop, dont le fils était prêt à nous accompagner, pour les 15 ans de Dekkal-Thiossane. Nous sommes en train de réfléchir sur la manière de marquer d’une pierre blanche, les 20 ans de la création de l’association Dekkal-Thiossane. Il en va de la revitalisation de la culture africaine.

Recueilli par J.-C. Edjangué

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *