Amoureux de la nature, passionné de l’hygiène et l’assainissement, il a créé le premier institut de l’économie circulaire en Afrique, à Abidjan, ville dont il était alors gouverneur du District Autonome.

L’Institut de l’Économie Circulaire d’Abidjan est le premier établissement de ce type en Afrique. Il a pour principale mission de faire la Promotion et la vulgarisation de l’Économie Circulaire en Côte d’Ivoire et bien évidemment en Afrique. Une trouvaille qui tombe à pic, au moment où le modèle classique, ordinaire, d’économie démontre aujourd’hui ses limites, du fait d’un prélèvement excessif des ressources naturelles, d’une utilisation abusive des biens et d’une mise en dépotoir des déchets de toutes sortes. Dans ce contexte et face à ces enjeux, l’économie circulaire apparait comme la réponse le plus adaptée, dans la gestion des ressources et le recyclage des déchets. C’est dans cette optique que le District Autonome d’Abidjan va entreprendre de nouer un partenariat avec l’Institut Nationale de l’Économie Circulaire (INEC) en France, une synergie qui débouchera sur la création de l’Institut de l’Économie Circulaire d’Abidjan. Son ambition, « réduire le gaspillage alimentaire » ; « rallonger la durée de vie des biens et des services » et « redonner vie aux déchets. »

« Priorité à l’environnement »

« Nos collectivités locales doivent améliorer la qualité de l’environnement urbain sur le plan sanitaire et sécuritaire, ainsi que sur le plan de la lutte contre la pauvreté et de l’équité sociale, en renforçant l’accès au logement et à l’emploi. Sans oublier la mobilité, qui a un fort impact dans tous les domaines ». Répondait Robert Beugré Mambé, alors gouverneur du district Autonome d’Abidjan, sur les colonnes de nos confrères de Jeune Afrique, en septembre 2018, qui lui demandaient : « Quelles sont les urgences ? ». Dans le même entretien, mené par Beaudelaire Mieu, Robert Beugré Mambé, Ingénieur des travaux publics, Chef de projet chargé des grands ouvrages de la ville d’Abidjan, par le président Félix Houpuouët-Boigny, avant d’être nommé gouverneur d’Abidjan en 2011 et d’être vice-président de l’Association internationale des maires francophones, indiquait clairement à propos d’Abidjan : « Notre priorité, c’est l’environnement ».
L’actuel Premier ministre du président Alassane Ouattara est donc un militant convaincu de la sauvegarde de l’environnement, qui est un des défis que représente la maîtrise de la croissance urbaine en Côte d’Ivoire, en Afrique et sur l’ensemble de la planète.

Par J.-C. É. à Paris

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