C’est ce qui ressort de la rencontre organisée avec la presse, le 19 mars dernier, dans les locaux de l’Harmattan France, rue des écoles, à Paris 5 arrondissement.

« Nous sommes très heureux d’avoir participé à la 3ᵉ édition du Salon du livre africain de Paris. C’est une manifestation culturelle de grande envergure qui offre d’énormes possibilités de contacts ». Etien François, Directeur des éditions l’Harmattan Côte d’Ivoire, peut être satisfait. L’acte III du Salon du livre africain de Paris a été un succès populaire indéniable. « Ce qui est le plus impressionnant, c’est l’affluence qu’il y a eu tout au long des trois jours de l’évènement, des contacts importants qui ont pu être liés pour l’avenir », renchérissent Dr. Kouakou Konan Marcellin, auteur, Directeur général des Etablissements Henri Poincaré, à Bouaké, et Dr. Guillaume N’Guessan, géographe, qui a coordonné un ouvrage en trois tomes, à paraître, sur le cacao et la lutte contre la pauvreté en Afrique de l’Ouest.

« Bien sûr, c’était un bon salon. Avec beaucoup de monde. Mais, peut-être aurait-on pu davantage mettre en valeur le pays invité d’honneur, en l’occurrence, la Côte d’Ivoire… », explique Dominique Tano, Inspecteur pédagogique, auteur d’un livre sur les proverbes. Une approche que partage Marie-José Hourantier, professeur des universités, auteure et promotrice de Binkadi So, un Musée-théâtre, à Cocody. Quant au Colonel Zio Maka Madeleine, dont le premier roman « L’oiseau migrateur », paru en 2022, continue à faire son petit bonhomme de chemin, elle est optimiste. « Le salon du livre africain de Paris a réuni du beau monde. Voir dans un même espace autant d’écrivains, d’éditeurs, de libraires, de passionnés de lecture, mais aussi d’intellectuels… ne peut laisser indifférent. Il y avait une ambiance d’effervescence littéraire et culturelle très appréciable. Mais, il faut reconnaître que tout n’a pas été parfait. Il faut s’appuyer sur ce qui a bien fonctionné pour avancer, en intégrant les améliorations nécessaires ».

Une sagesse qui illustre à suffire de ce que celle qui s’apprête à sortir « Neurones », un roman sur le rapport entre l’environnement et les êtres humains, n’en manque vraiment pas.

Par J.-C. E. à Paris

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