Président de l’Amicale des auteurs camerounais de la diaspora (Amacad), poète, forcément, amoureux des belles lettres, il explique les enjeux de la rencontre avec l’Ambassadeur André-Magnus Ekoumou, rue d’Auteuil, à Paris 16ᵉ, le 11 juin 2025. Instructif !
Quel est l’objet de cette audience que l’Ambassadeur André-Magnus Ekoumou a bien voulu accorder à l’Amacad dont vous êtes le président ?
Merci pour l’occasion que vous me donnez de dire un mot par rapport à cette rencontre de l’Amacad avec l’Ambassadeur du Cameroun en France, SEM André-Magnus Ekoumou, à Paris. Nous sommes venus présenter notre association, ses statuts et objectifs, et faire connaître les auteurs, la panoplie de nos œuvres, de nos publications. Par ailleurs, nous sommes venus soumettre un certain nombre de doléances à M. l’Ambassadeur.
Quelles sont vos doléances ?
Nous souhaitons, par exemple, que cet espace que représente la Maison commune des Camerounais en France, puisse être une vitrine où nos ouvrages, ceux des auteurs camerounais de la diaspora, soit un lieu où nos publications puissent être mises en exergue. M. l’Ambassadeur a promis de nous accompagner, de nous appuyer dans la réalisation de nos objectifs. Il s’est engagé à revenir vers nous, pour d’autres séances de travail. Parce que les écrivains de la diaspora que nous sommes souhaitent être un phare pour nos communautés, pour notre peuple. Parce qu’il est important de noter qu’un auteur, c’est celui qui écrit seul, et qui a besoin que ses ouvrages soient lus, communiqués ; il est surtout l’ambassadeur d’une riche culture qui est celle du Cameroun à travers le monde.
Visiblement, vous avez eu une oreille attentive, non ?
L’ambassadeur nous a très bien reçus. Nous en sommes infiniment reconnaissants, nous avons des auteurs qui sont venus de la région parisienne, de France, nous en avons aussi qui sont basés aux États-Unis, en Afrique. En tant que président de l’Amacad, je ne peux être que satisfait de cette rencontre. Car l’Amacad, avec cette visite, marque un coup pour les actions à venir. Merci à vous, pour l’intérêt porté à l’Amacad.
Recueilli à Paris par F. Essomba