Dans son rapport annuel publié jeudi 12 mai, Safaricom, l’opérateur télécoms, révèle que M-Pesa a pesé pour 38,3 % dans son chiffre.
15 après sa création, Safaricom est devenu le principal moteur de la croissance de la société dans un marché télécoms kényan très concurrentiel.
Pour le rendre accessible au plus grand nombre, Safaricom a porté sa couverture 4G à près de 80 % du Kenya. La valeur totale des transactions M-Pesa a augmenté de 34% en glissement annuel pour atteindre 29,55 milliards de shillings, tandis que le volume des transactions a augmenté de 34,9 %. Le revenu moyen par utilisateur (ARPU) de M-PESA actif sur un mois a augmenté de 18,9 % en glissement annuel pour atteindre 305,37 shillings kényans.
Un développement fulgurant
M-Pesa (M pour mobile et pesa, argent en swahili) est un système de microfinancement et transfert d’argent par téléphone mobile, lancé en 2007 par Vodafone pour Safaricom et Vodacom, les deux plus grands opérateurs de téléphonie mobile au Kenya et en Tanzanie. Il s’est, depuis, étendu non seulement en Afrique (RD Congo, Afrique du Sud), mais également en Europe de l’Est, en Inde et Afghanistan.
M-Pesa permet aux utilisateurs en possession d’une carte d’identité ou d’un passeport de déposer, retirer et transférer aisément de l’argent grâce à un appareil mobile de type smartphone.
M-Pesa s’est développé rapidement et, en 2010, est devenu le service financier par téléphone portable ayant le mieux réussi dans les pays en développement. Dès 2012, environ 17 millions de comptes M-Pesa avaient été enregistrés au Kenya. Ce service a été salué pour avoir permis l’accès de millions de personnes au système financier « formel » (par opposition au service informel). Ce qui a aussi contribué à réduire la criminalité dans des sociétés largement basées sur les échanges d’argent liquide.
La Rédaction de Newsafrica24