Secrétaire de la Fédération Départementale MRC Suisse, elle explique les enjeux et le contexte de l’assemblée générale de ce samedi, 18 février, à Lausanne.

La section MRC Suisse tient son AG samedi 18 février 2023 à Lausanne. Quels sont les enjeux de cette rencontre ?

Les enjeux de l’AG de l’année 2023 en Suisse sont essentiellement la préparation de la convention du MRC en novembre prochain, ainsi que la préparation des enjeux électoraux à venir et la contribution à la mise en ordre de marche du parti pour un triomphe général. 2025 ou avant, avait dit le président national. Alors, nous serons prêts. Le grand départ sera la convention nationale prévue en novembre prochain et qui est l’aboutissement du renouvellement de tous les organes du parti. Nous discuterons donc de la contribution de la section suisse et de son nouveau bureau a toutes ces échéances majeures à venir.

En quoi cette AG peut-elle être décisive pour le MRC local et national dans la perspective des prochaines échéances consultatives au Cameroun ?

La Suisse se doit de prendre la place qui est la sienne parmi les organes du parti et nous allons réfléchir tous ensemble à mettre du contenu dans cette place, être présent en force lors de la convention et assurer qu’en Suisse, pays démocratique par excellence, le droit de vote des compatriotes de tous bords soit non seulement respecté, mais aussi rapporté. Ceci se fera en parfaite collaboration avec les autorités diplomatiques camerounaises place dans ce pays.

Comment le MRC Suisse réagit à l’assassinat du journaliste Camerounais Martinez Zogo, dont le corps mutilé a été découvert le 22 janvier dernier dans la région de Yaoundé ?

Tout assassinat est condamnable parce que rien ne vaut la vie d’un être humain. L’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo a été un choc pour nous, en Suisse comme pour beaucoup. Mais il était prévisible au vu de l’état délétère du pouvoir en fin de règne au Cameroun que des assassinats de personnes détentrices d’informations sensibles se fassent dans l’optique d’une guerre de succession en l’absence de dauphin déclaré.

Une enquête est en cours, nous observons comme tout le monde et attendons la suite, en espérant que tous les acteurs proches ou lointains soient, enfin pour une fois, vraiment condamnés. Ceci nous ramène à demander une véritable justice pour nos amis politiques toujours injustement incarcérés. Ils dénonçaient la même chose que Martinez Zogo, les détournements de la fortune publique, et si on les avait écoutés déjà à l’époque, Martinez serait encore peut-être en vie. La mort de ce Monsieur doit servir de réveil pour la population camerounaise qui ne doit plus rester silencieuse face à la mal gouvernance et qui doit savoir protéger sa fortune. Personne n’est à l’abri, soyons bons les uns pour les autres et notre pays ne sera que plus prospère.

Recueilli en ligne par J.-C. Edjangué

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *