Une déclaration de 37 points qui, en préambule, contextualise sa production à un an du 19ᵉ Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, région des Hauts-de-France, dans l’hexagone.

Tout en « réaffirmant l’engagement en faveur de la paix, de la démocratie, des droits de l’Homme, de la langue française, socle de la Francophonie, dont la promotion doit être assurée dans tous les champs d’action, ainsi que de la diversité des expressions culturelles et linguistiques » ; « attachement au respect de la Charte de la Francophonie ainsi que de ses textes subséquents que sont les Déclarations de Bamako (2000) et de Saint-Boniface (2006) et la Déclaration sur la langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie (2022) »… ; « Rappelant les orientations définies dans le Cadre stratégique de la Francophonie 2023-2030, adopté lors du Sommet de Djerba en novembre 2022, en particulier les objectifs stratégiques portant sur la contribution de la Francophonie à la consolidation de la paix, de la démocratie et de la sécurité, ainsi qu’à la promotion et la protection des droits de l’Homme » ; « Marquant notre préoccupation face au recul observé des pratiques de bonne gouvernance dans l’espace francophone, notamment à travers les ruptures de l’ordre constitutionnel, la montée de l’insécurité du fait du terrorisme, des groupes armés et des conflits civils, l’accentuation de la pauvreté marquée par le sous-développement et l’accès inéquitable aux ressources, ainsi que les conséquences du changement climatique »… ; « Rappelant la Déclaration de Bamako et l’importance d’agir davantage pour la consolidation de la démocratie et de l’État de droit, et la préservation de la cohésion sociale ; Exhortant de ce fait à privilégier une pratique apaisée de la démocratie » … ; « Soulignant l’importance d’adopter des mesures concrètes en faveur de la représentativité des femmes et des jeunes, en pleine coopération avec la société civile, dans les processus démocratiques et de transition politique à travers notamment le renforcement des capacités et la mise en œuvre de politiques inclusives »… ; « Constatant que la mondialisation de l’économie doit mieux intégrer les besoins des pays en développement, notamment les pays francophones d’Afrique et des Caraïbes, et soulignant l’urgence de réformer le système de financement international du développement »… ; « Saluant les initiatives et le plaidoyer de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), notamment à travers l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, pour contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 » … ; « Saisissons l’opportunité de cette Conférence ministérielle de Yaoundé pour faire le suivi des engagements pris par le Sommet de Djerba de novembre 2022 et, au regard de la thématique de cette CMF, nous projeter vers le XIXe Sommet que la France accueillera en 2024 » ; « Appelons l’ensemble des acteurs de la Charte de la Francophonie à renforcer leurs actions en faveur de la bonne gouvernance et invitons la Secrétaire générale de la Francophonie à poursuivre toutes les initiatives allant dans le sens de cette Résolution ».

Un texte pavé de bonnes intentions. J.-C.Edjangué à Yaoundé

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