Au Tchad, le jeudi 20 octobre 2022, date d’expiration de la période de transition de 18
mois qui devait conduire à des élections libres et démocratiques, des manifestations
populaires se sont déroulées dans plusieurs villes du pays dont la capitale N’Djamena.
Les manifestants protestaient notamment contre la récente prolongation de deux ans
de la transition dirigée par le général Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président
tchadien.
Ces manifestations ont été réprimées dans le sang. Le bilan est tragiquement lourd :
au moins 50 morts et 300 blessés auxquels s’ajoutent nombreuses arrestations et des
cas de torture.
L’IPDD condamne avec la plus grande fermeté cette répression particulièrement
sanglante et demande toute la lumière sur les évènements. Les responsabilités
doivent être établies et les coupables punis selon la loi.
De même, l’IPDD lance un appel à tous les Tchadiens, à tous les Africains, comme à
toute la communauté internationale pour que le pays retrouve enfin le chemin de la
paix civile, ce qui passe par le respect effectif des aspirations populaires à la
démocratie et à une vie décente.

Pour l’IPDD
Mahamoud Djama
Secrétaire aux relations extérieures

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