L’un, Charles Koth, a joué avec George Weah, au Tonnerre Kalara Club (TKC), de Yaoundé, l’autre, Marhurin Mafoko, a évolué au Caïman Akwa Club, de Douala. Les deux ont ensuite fait les beaux jours du club phare de la Sanaga Maritime…

« On ne peut pas oublier notre passage au Sphinx d’Édéa, club phare de la Sanaga Maritime. C’était une période exceptionnelle, où jouer pour l’amour du maillot, des couleurs que l’on portait, avait du sens. On a l’impression que ce n’est plus tellement le cas aujourd’hui. Quand on voit certains joueurs sur le terrain, au Cameroun, on se demande s’ils savent pourquoi ils y sont ». Mathurin Mafoko et Charly Koth, ne se sont plus revus depuis plusieurs mois. L’un vit désormais dans l’hexagone, l’autre est à Douala. Ils se retrouvent à la faveur de l’arrivée de Mathurin au pays, pour commémorer le rappel de sa maman auprès des Ancêtres, il y a un an. Je les rencontre à l’antenne Kotto à Douala, où ils se remémorent leurs souvenirs d’antan du ballon rond.

« Engagement total ! »

« Nous avions au Sphinx d’Édéa, un entraineur qui ne cessait de nous motiver avec son expression favorite « Engagement total ». Il nous incitait à tout donner le temps d’un match, sans le moindre regret. C’était d’autant plus préoccupant, nous avions le sentiment de nous donner totalement à l’équipe, de nous investir sans réserve », racontent les deux ex-compères du Sphinx d’Édéa, reconnaissant néanmoins que c’était très excitant. « Ça nous conduisait à pousser nos limites, à aller chercher jusqu’au fond de nous-mêmes, ce supplément d’âme qui fait souvent la différence en termes de motivation ». Les souvenirs, Mathurin Mafoko en a de très précis concernant la manière dont Charly Koth pouvait instantanément décocher un tir du gauche comme du pied droit. « Il avait une frappe exceptionnelle, qu’il sortait des deux pieds, indifféremment, parfois en plein contrôle du ballon. Ce qui surprenait les gardiens de buts adverses. On le surnommait «  Il catapulta », indique-t-il.

Sacré Charly, qui a joué avec un certain George Weah, au Tonnerre Kalara Club (TKC) de Yaoundé et dont la carrière aurait mérité un sort international, du fait de son engagement total.

Par J.-C.É. à Douala

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