Premier primé de l’Association Cœur de Marie Lissouck (ACML), qui accompagne les jeunes auteurs à la finalisation de leurs productions artistiques et littéraires, pour son essai « Le roi de Mbamé et l’école sous l’arbre sacré », ce Camerounais parle de l’accompagnement dont il a bénéficié et des projets qu’il rêve de réaliser.
Vous êtes un jeune auteur, avec votre essai « Le Roi Mbamé et l’école sous l’arbre sacré » qui vient d’être le 1er primé de l’Association Cœur de Marie Lissouck(ACML), dont le concours de poésie avait lieu le 18 novembre à Douala. Quelles sont vos premières impressions après cette distinction ?
Il faut dire que, de prime à bord, je ne peux donner mes impressions sans toutefois adresser mes vifs remerciements à l’endroit de l’Association Cœur de Marie Lissouck (ACML), qui est le porte-flambeau pour tout amoureux d’écriture assoiffé de voir ses premiers écrits publiés. J’ai été accompagné par l’Association tout au long de la conception de mon 1er livre, et aujourd’hui, je suis son premier primé en tant que jeune écrivain. J’en suis profondément ravi. Une telle distinction vient, à n’en point douter, colorer mon jeune parcours et raviver la passion en écriture qui sommeille en moi depuis mes jeunes années au lycée.
C’est aussi le moment idéal de faire un clin d’œil, en guise d’encouragements, aux jeunes participants et les gagnants des 3 établissements scolaires, du 1er concours de poésie que cette même Association, vient d’organiser. L’Association Cœur de Marie Lissouck accompagne les jeunes auteurs, sans limites d’âge, à publier leurs premiers écrits. J’en ai bénéficié et tout comme moi, beaucoup d’autres pourront profiter de cet accompagnement si jamais ils travaillent leurs textes. Cette Association qui existe depuis 2014 a déjà accompagné et fait publier plus de 10 auteurs depuis sa création. Elle a également fait connaître des jeunes peintres.
Pouvez-vous nous résumer en quelques lignes votre essai « Le Roi de Mbamé et l’école sous l’arbre sacré » ?
C’est un roman quasiment réaliste et contextuel qui relate la vie professionnelle d’une enseignante dans un environnement éducatif complexe et désuet. Issue d’une famille pauvre, Mélanie Ndobo institutrice et passionnée de la transmission du savoir, ira de supplices en supplices, de la sortie de l’école de formation à l’exercice de ses fonctions sur des terres inconnues, sans un sou. Peut-on travailler sans un salaire au bout de ses efforts ? Sinon, l’école serait-elle encore accessible à tous. Fort heureusement, sa Majesté Sidik, noble Roi de la contrée de Mbamé, fait de l’école dans ce petit village éloigné de la modernité, son leitmotiv et œuvre de ce fait même pour une éducation pour tous.
Quels sont vos projets à venir par rapport à l’écriture ?
L’année 2006 marque mes débuts en écriture et c’est en 2016 que je fais la connaissance de la Présidente de l’Association Cœur de Marie Lissouck, en la personne de Madame Marie Lissouck. L’inexpérience de ces dix années m’a permis de comprendre l’importance de l’accompagnement et la nécessité d’une formation en écriture. Donc comme projets, j’accentuerai le volet formation en écriture vu qu’on apprend tous les jours. Par ailleurs, je travaillerai avec l’Association Cœur de Marie Lissouck dans l’accompagnement de nouveaux jeunes auteurs, car comme Madame Marie Lissouck aime à le dire : « des pépites comme moi », il y en a partout à travers le monde. Et pour faire entendre l’écriture à travers le globe, je mettrai sur pied une plateforme d’expression culturelle axée sur le livre. Cette plateforme peut être une émission radiotélévisée. Pourquoi pas une radio dédiée à tous les arts ? Enfin, la mise en terre d’une maison d’édition qui facilitera le but de l’Association Cœur de Marie Lissouck afin que tout travail de fond ainsi mené par elle finisse aisément de façon livresque.
Recueilli en ligne par Jean-Célestin Edjangué