L’institution présentera deux artistes, à travers deux expositions exceptionnelles sur « Le Sénégal à l’épreuve du réchauffement climatique » sous l’objectif d’Aldi Diasse, et « Chemin d’homme » de Franck Quimpert. À voir du 18 au 23 octobre dans le cadre de la 19ᵉ édition du Festival international du film Panafricain(FIFP).
Deux artistes, l’un peintre, l’autre photographe, pour deux réalisations rares. Leurs points communs, non seulement le travail sur l’être humain en lien avec son environnement au sens propre comme figuré. Mais aussi, parce qu’ils ont un seul même galeriste, Wilson Claude Dalba qui se définit lui-même comme activiste culturel. Tant cet amoureux et passionné des cultures le revendique jusque dans son look. Lui, l’homme au kilt écossais… Il sera à Cannes en compagnie de ses deux artistes dont il présentera les œuvres.
Aldi Diasse : l’homme acteur « destructeur » de son environnement
Il a juste 25 ans. Entrepreneur et Directeur artistique issu de la banlieue da- karoise, Aldi Diassé a travaillé sur plusieurs projets au Sénégal et à l’international en qualité d’artiste, photographe professionnel et designer. Spécialiste des arts visuels et du design, il a collaboré avec des entreprises prestigieuses telles qu’Air France, Orange, Verlune, AccorHôtels, BSIC Bank, Oxygen Africa, entre autres. Lauréat du Prix Google Startup Week-end en 2014 et du Prix Poseam Entrepreneur Social en 2017, Aldi Diassé est un passionné de culture urbaine et de l’univers des Comics. Dans ces œuvres artistiques, il allie tradition africaine et modernité citadine. Avec un leitmotiv dans toutes ses créations : montrer l’image d’une Afrique émergente et décomplexée. Son art, comme l’illustre cette première grande exposition, vise à transcender et à sublimer l’Afrique du quotidien. « Séentu » marque le début d’une aventure qui se veut riche en photos et productions cinématographiques. Dans cette exposition, l’artiste Aldi Diassé, nous présente sa vision des rapports entre l’homme et la nature. Séentu the Chronicle, là, où la mer et la plage deviennent des stimulants pour davantage sensibiliser au phénomène de l’érosion côtière. « Des photographies similaires à des peintures… ou presque. ». Fort de ces réalisations qui ne cessent d’éblouir le monde, Aldi Diassé est cité dans de nombreuses parutions médiatiques à l’international tel que Jeune Afrique, Konbini, CondéNast, Le Monde, Hypebeast.
Wilson Claude Balda, son galeriste parisien, lui consacre ici à Cannes une exposition forte durant ce 19ᵉ festival du Film Panafricain 2022.
Franck Qiuimpert « Chemin d’homme », dans toute sa profondeur
Ses peintures sont souvent des portraits prospectifs ou une figuration d’états d’imbrication entre l’Europe, les Caraïbes et l’Afrique.
Le rapport entre ces 3 mondes a notamment forgé le creuset de sa quête existentielle. Pour lui, la vie est un voyage dont les œuvres sont des marqueurs temporels. Dans sa peinture, il tente le voyage où se mêlent l’Histoire réelle, la fiction, les traditions et l’intemporalité. Son œuvre, composée essentiellement de galeries de portraits, s’est vu enrichie de travaux plus graphiques et numériques allant jusqu’à l’image en mouvement. Traversant les époques et les modes d’expressions, elle catalyse souvent une onde émotionnelle quasi palpable.
Sur le simple chemin d’homme qu’il traverse, il s’intéresse autant aux origines qu’à l’éternité. Le Guadeloupéen vit et travaille à Paris.
Par Jean-Célestin Edjangué