Présentateur vedette, maître des cérémonies, du festival international du film panafricain(FIFP) de Cannes, ce journaliste de France3 Loiret donne ses impressions sur le 19ᵉ cru de cette belle fête du 7ᵉ art panafricain.
Vous êtes présentateur vedette du Festival international du film panafricain(FIFP) dont la 19ᵉ édition se déroule du 18 au 23 octobre 2022, sur la Côte d’Azur. Quels sont les particularités de cette édition ?
Je suis très content d’être présent à cette 19ᵉ édition, j’ai l’impression qu’une fois de plus, il y a beaucoup de choix des cinémas qui nous viennent des quatre coins du globe, c’est l’essence même du panafricanisme. Les films que j’ai vus aujourd’hui m’ont touché, ému, fait pleurer, parfois fait sourire. J’ai passé une super belle journée. Je suis persuadé que l’éclectisme de la proposition cinématographique permettra à tout un chacun de passer un super moment.
À propos d’éclectisme, les thématiques sont très variées. Non ?
On parle de tout. Il y a des films qui sont un peu plus sociaux, il y a des films plutôt romanesques, on a des films d’animation. On a quatre catégories : les courts métrages fictions, les longs métrages fictions, les courts métrages documentaires et longs métrages documentaires. Bien évidemment, des films seront sélectionnés et l’un d’entre eux remportera la Palme pour la qualité de son œuvre.
Cette 19ᵉ édition, avec une cinquantaine de films et une soixantaine de pays représentant tous les continents, est-elle plus particulière que les précédentes ? Qu’attend le maître des cérémonies de ce cru 2022 du FIFP ?
Je n’ai pas l’impression que cette édition soit plus particulière qu’une autre. Elle remplit juste sa mission, à savoir, mettre en relief des angles morts du cinéma panafricain. Des cinémas qui manquent de visibilité. L’idée, c’est de mettre en lumière des réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, tous les métiers du cinéma panafricain et qui sont encore très peu connus du grand public.
Ce que j’attends de ce cru 2022 du FIFP, c’est d’être surpris par la qualité des productions, d’être ému d’apprendre des choses également. Je pense que c’est pour ça qu’on va au cinéma. Tantôt pour rigoler, tantôt pour être touché, tantôt pour ressortir, changer. Un bon vrai film, c’est quand on ressort un peu différent qu’on est rentré.
Recueilli par Jean-Célestin Edjangué à Cannes