Économiste, Commissaire général de la 6ᵉ édition du Salon Afrique Unie qui se déroule du 9 au 11 novembre à Cotonou, la capitale du Bénin, il parle des attentes qu’il a de cet évènement.

Bonjour M. Portela. Quelles sont vos impressions de cette journée inaugurale de la 6ᵉ édition du Salon Afrique Unie ?

On sent déjà l’effervescence. On attend beaucoup de monde. Le public est là, il y a des jeunes, des institutionnels, des femmes, des entrepreneurs… la salle de conférence du Palais des Congrès de Cotonou et l’esplanade des Amazones sont des espaces de rêve pour ce genre de rencontres. Avant cette ouverture officielle, nous avons eu beaucoup de questions sur « comment ça va se passer ? » ; « Qui sera présent ? ». On a maintenant un début de réponse, on est conforté dans notre ambition, ça va être un carrefour de valorisation de talents africains, des diasporas et afro-descendants, dans les industries créatives et les technologies immersives. Ça va être une réussite totale. Mais ça va aussi être un salon de travail.

On imagine que déporté le SAU en Afrique, ici à Cotonou au Bénin, quand il a été organisé lors des cinq précédentes éditions en France, est un véritable risque. Quelles sont les difficultés nées de cette transposition ?

C’est plutôt convaincre les personnes sur les projets, les partenaires pour l’adhésion au projet. Aujourd’hui, ils nous ont tous appelés pour participer à l’évènement. Nous savons maintenant que tout ce beau monde est présent.

Cette 6ᵉ rencontre du Salon Afrique Unie se tient dans un contexte particulier où le monde est en pleine ébullition, décomposition-recomposition, avec une Afrique qui veut prendre son destin en main. Vous pensez que cela passe par Cotonou ?

Absolument. Le Bénin est un pays en effervescence sur le plan du développement des infrastructures, du développement du tourisme, c’est pour cela que nous avions choisi cette destination, c’est un pays ouvert. Nous avons des investisseurs et entrepreneurs qui ne connaissent pas forcément le Bénin. C’est aussi l’occasion de saisir les opportunités que le Bénin offre.

Recueilli par J.-C. Edjangué à Cotonou

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