Ouvert ce jeudi, 22 juin au Palais Brogniart, le sommet du nouveau pacte financier, auquel participe de nombreux chefs d’État africains dont Paul Biya du Cameroun, se poursuit jusqu’à ce vendredi, 23 juin dans la capitale française.

« On a besoin de beaucoup plus de secteur privé (…) il y a beaucoup de liquidité dans ce monde, beaucoup d’argent (…) je pense que l’on peut beaucoup mieux le faire fonctionner si cet argent et ces liquidités sont au service des progrès de la planète et de ce double défi : pauvreté et biodiversité ». Dès l’ouverture du sommet, jeudi 22 juin au Palais Brogniart, à Paris, le président français, Emmanuel Macron, a mis les deux pieds dans le plat, expliquant : « Pour cela, nous devons mobiliser beaucoup plus d’investissements privés vers les pays en développement, les pays à revenu intermédiaire, les grands émergents ».

« Besoin de sécurité financière »

Le Premier ministre éthiopien est allé dans le même sens : « Nous avons besoin d’un filet de sécurité financier solide et prévisible », a-t-il indiqué, Abiy Ahmed, lors de la conférence, plaidant pour que soient stimulés les financements inférieurs au marché et l’accroissement des subventions. Pour lui : « Les pays africains sont confrontés à un resserrement sans précédent des financements, ce qui a aggravé leurs vulnérabilités ». Quant au secrétaire général des Nations unies, « Il est clair que l’architecture financière internationale a échoué dans sa mission de fournir un filet de sécurité mondial aux pays en développement », a souligné Antonio Guterres, indexant le système qui est dépassé, dysfonctionnel et injuste. Enfin, Ajay Banga, directeur général de la Banque mondiale, a présenté une série de mesures depuis « une pause dans les remboursements de la dette, la possibilité pour les pays de réorienter les fonds vers des mesures d’urgence, de nouveaux types d’assurance pour soutenir les projets de développement, jusqu’à l’aide aux gouvernements pour mettre en place des systèmes d’urgence anticipés ».

J.-C.E à Paris

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