La 14è page du Salon du livre de la capitale guinéenne se feuillette avec le Maroc comme pays invité d’honneur et la commune de Dalaba en cité invitée.
« Je suis arrivé mercredi de Yaoundé, pour les 72 Heures du livre de Conakry. L’accueil a été très sympa, l’organisation paraît bien huilée, reste à attendre l’ouverture officielle et le déroulement des activités ». Ray Ndebi, critique littéraire à ô Noan(oiseau en langue bakoko et béti), association qui fait dans la promotion de l’écriture et la lecture et tradition littéraire.
Rwandais, maliens, togolais, franco-américano-rwandaise, ivoiriens, congolais, sénégalais, français, espagnols, anglais, haïtiens, camerounais et bien sûr guinéens. Ils ont tous fait le déplacement pour cette 14e édition des 72 heures du livre de Conakry, le rendez-vous annuel de la culture en Guinée. Un évènement qui accueille le Royaume du Maroc en invité d’honneur et la cité de Dalaba, dans le massif montagneux du Fouta Djalon, comme commune invitée. Quant au thème de cette année « Sauvegarde du patrimoine et paix sociale », il met en exergue la nécessité de protéger, voire de fructifier le legs hérité des ancêtres guinéens. Un besoin vital pour ce pays dont l’histoire est jalonnée par des crises sociopolitiques, la dernière en date étant le coup d’État de septembre dernier, qui a vu le gouvernement de Transition du président Mamady Doumouya s’installer au pouvoir.
Jean-Célestin Edjangué à Conakry