Écrivain d’origine guinéenne, Prix Renaudot 2008, il est invité d’honneur avec la romancière camerounaise d’origine, Calixthe Beyala, de l’acte 26 du Salon International du livre d’Alger(SIALA) du 25 octobre au 4 novembre 2023, dans la capitale algérienne. Des premières impressions.
Tierno, bienvenu à vous. Comment se passe le 26ᵉ Salon international du livre d’Alger(SILA) qui a démarré le 25 octobre jusqu’au 4 novembre 2023 et dont vous êtes un des invités d’honneur avec Calixthe Beyala ?
Ça commence bien, même si on est encore qu’au début. Tout se passe bien pour le moment. La ministre est venue cet après-midi de jeudi à l’espace Afrique, pour nous souhaiter la bienvenue et participer aux échanges autour « La pensée africaine ou l’affirmation de soi au 21ᵉ siècle ». C’était une après midi intéressante. Et hier mercredi 25 octobre, pour la cérémonie d’ouverture, nous avons eu le Premier ministre.
Quelle appréciation faites-vous de l’effervescence populaire autour de cet évènement ?
C’est vrai, le public est là, il est enthousiaste. J’ai l’habitude de ce salon. C’est un salon très fréquenté. Il y a beaucoup d’idées, d’imagination, énormément d’énergie positive. On sent véritablement que les gens sont contents d’être présents à cette belle fête du livre. C’est réjouissant.
On a vraiment l’impression qu’il y a, en plus de tout ce que vous venez de décrire, quelque chose de nulle part ailleurs. C’est ce que vous pensez ?
Effectivement, il y a de la solidarité, la fraternité, d’excellents sentiments. Le public aime le livre, probablement parce que le livre est respecté ici, les auteurs, les éditeurs, libraires et les autres acteurs de la filière aussi. C’est quelque chose de formidable.
Recueilli par J.-C. Edjangué à Alger