Point focal en France du Conseil Panafricain des Autorités Traditionnelles et Coutumières, président de l’Association Makom ma sanja na kaba, qui organise ce samedi, 28 septembre 2024, le 1ᵉʳ festival dédié à la promotion de ces attributs culturels des peuples côtiers du Cameroun, il en explique les motivations et lève un pan de voile sur la programmation.

Duc, merci pour votre disponibilité. Comment est née l’idée du projet de ce premier Festival Makom ma sanjan na kaba (MAKASA), dont vous êtes l’initiateur, et qui aura lieu à Sarcelles, ici en France, samedi 28 septembre 2024 ?

Merci Tétè Edjanguè pour l’intérêt que vous portez au premier Festival Makom ma kaba na sanja, et merci pour l’accompagnement. Le festival est parti d’un déclic. Nous avons trouvé qu’il y avait un manque dans la communauté Sawa à inviter notre jeunesse à pouvoir s’assumer et à promouvoir les tenues traditionnelles, tenues d’apparats. L’idée a donc fait son chemin de pouvoir organiser une journée dédiée aux vêtements traditionnels Sawa, vêtements traditionnels africains. C’est ce qui a donné la création d’une association sur les Makom ma kaba na sanja (Masaka), c’est-à-dire les amis et du kaba et du sanja, le pagne traditionnel des dignes fils Sawa, et la robe en tissu ample portée par les filles et femmes des peuples côtiers du Cameroun, notamment pendant la fête du Ngondo.

Quel est le programme de cette première édition à laquelle participeront de nombreux chefs traditionnels venus de plusieurs pays d’Afrique y participeront ?

Effectivement, il y a une dizaine de chefs qui sont partis su Cameroun, du Mali, du Bénin, et d’autres pays d’Afrique. Parce que je suis membre du Conseil panafricain, en France, Point focal. Par ailleurs, il y a de nombreuses activités prévues. On a pensé, outre le port de la tenue traditionnelle, aux activités culturelles traditionnelles, à la transmission, aux enseignements, avec des conférences, tables rondes, des échanges avec le public, sur plusieurs thématiques. De 15 h 00 à 20 h 00, puis une pause avant le grand bal de clôture qui démarrera à 21 h 00 et prolongera jusqu’à l’aube. La fête sera belle, grandiose.

Qui dit Festival pense obligatoirement œuvre pérenne. Avez-vous déjà une idée de la deuxième édition ?

Il y aura effectivement une deuxième édition, l’année prochaine, au mois de juin. La date précise vous sera communiqué plus tard. C’est parti pour un festival qui veut se revendiquer sur la place parisienne, en France, voire en Europe. Venez nombreux, peu importe vos origines, pour célébrer ensemble les cultures et traditions africaines, bien au-delà des seules tenues traditionnelles Sawa. Nous voulons célébrer la diversité des tenues traditionnelles du continent africain.

Merci encore Duc pour vos explications

C’est moi qui vous remercie Tétè Edjangue pour l’intérêt que vous portez à cet évènement.

Recueilli à Paris par J.-C. Edjangué

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