Promotrice de Tam’s event, société organisatrice du Salon des produits et services inspirés de l’Afrique et de l’Outre-mer(PSAO), dont la deuxième édition s’est déroulée à Douala, au Cameroun, les 1er et 2 juillet derniers. Elle dresse le bilan de cette 2ᵉ édition et évoque les perspectives à venir avec un 3ᵉ PSAO qui s’annonce exceptionnel à Casablanca, au Maroc.
Comment s’est passé la 2ᵉ édition du Salon des produits et services inspirés de l’Afrique et de l’Outre-mer(PSAO) à Douala, au Cameroun ?
Cette deuxième édition du PSAO, à Douala, au Cameroun, s’est plutôt très bien passée. Nous avons eu la chance d’avoir des panélistes qui ont donné un contenu édifiant pour les participants. Nous avons la chance que cette édition soit sur le haut-patronage du ministère des PME, de l’Économie sociale et de l’artisanat du Cameroun, ce qui nous a permis de toucher nombre d’organisations qui militent en faveur de la promotion des PME. C’est donc une édition satisfaisante, largement couverte par les médias, tous supports confondus, les télévisions, radios, presses écrites, médias en ligne… Je pense que nous avons atteint 80% des objectifs fixés.
Quels enseignements tirez-vous de cette deuxième édition pour mieux se projeter dans la prochaine édition ?
La 3ᵉ édition, nous l’avons déjà annoncé, aura lieu à Casablanca au Maroc. Après tout ce qui s’est passé au Cameroun, je peux d’ores et déjà dire que la prochaine édition s’annonce très bien. Tout le monde a pu apprécier le potentiel du savoir-faire africain et ultramarin, dans la variété des produits et la diversité des compétences des intervenants. Il est temps aujourd’hui de mettre en lumière ces savoirs faire.
Sur le plan administratif et technique, quels sont les écueils qu’il faudra éviter ?
Beaucoup de personne n’ont pas pu faire le déplacer pour Douala, du fait des difficultés pour obtenir le visa. Nous y prêterons une attention particulière, en établissant des partenariats avec des ambassades pour faciliter l’obtention des visas. Par ailleurs, il y a eu des problèmes de logistiques. Certains exposants n’ont pas pu déplacer la quantité de matériels et produits nécessaires à l’exposition. Quant aux dates de la prochaine édition à Casablanca, au Maroc, elles ne sont pas encore arrêtées. Nous y travaillons de manière à ce que la 3ᵉ édition du PSAO intègre parfaitement les fêtes religieuses au Maroc, pays musulman très ouvert au reste du monde.
Recueilli par J.-C. Edjangué