Inspecteur des services à la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun(CAPEF). Elle pose son regard et analyse la présence du Cameroun à cette 60ᵉ édition du Salon international de l’agriculture (SIA), Porte de Versailles, à Paris.
Comment se passe, pour la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et Forêts du Cameroun (CAPEF), cette 60ᵉ édition du Salon international de l’agriculture (SIA) ?
Pour la CAPEF, cette édition du SIA se passe dans de bonnes conditions. La particularité, cette année, par rapport à l’an passé, c’est que nous avons pris un stand de 100 m² contre 50 m². Du coup, la visibilité est plus grande, l’affluence aussi.
Quels enseignements peut-on tirer, pour l’espace dédié au Cameroun, des débuts du Salon international de l’agriculture, qui se tient à Paris, jusqu’au 3 mars ?
Nous avons eu en deux jours trois trophées qui récompensent la qualité de nos produits du terroir camerounais. Nous en sommes particulièrement fiers. La fréquentation est beaucoup plus élevée, avec des visiteurs qui viennent vraiment de partout. L’espace Cameroun ne désemplit pas, et c’est une excellente chose.
La diaspora semble également très impliquée. Qu’est-ce que cela change en matière de mobilisation et de participation ?
Effectivement, c’est une autre particularité cette année. Nous avons impliqué fortement la diaspora et cela se ressent pleinement dans la fréquentation. Je n’ai pas de baromètre pour mesurer, mais je puis vous affirmer qu’il y a une mobilisation très importante de la diaspora camerounaise dans cette 60ᵉ édition du SIA.
Recueillis à Paris par J.-C. Edjangué