L’établissement a changé de propriétaire depuis février 2022. Il reste un haut lieu de la cuisine française et européenne, sous la houlette d’une propriétaire Tchado-Camerounaise et d’un chef cuisinier sénégalais. Autant dire que des occasions de cuisines africaines ne manquent pas non plus.

C’est un lieu de restauration unique, à Cannes, sur la Côte d’Azur. « La Broche De Léonard » autrefois restaurant de volailles et de viandes, n’est plus seulement un restaurant comme il y en a tant d’autres dans la ville du cinéma. C’est une halte pour se faire plaisir autour d’un bon plat, boire un verre en toute convivialité. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’on y croise, au hasard d’un déjeuner, d’un dîner ou tout simplement d’une pause quelconque, une célébrité du monde de l’image, du son ou des planches. Comme ce fameux vendredi 21 octobre, à 13 heures, entre deux projections de films au Festival international de Film panafricain(FIFP) de Cannes. Nous nous y rendons avec Jean-Luc de l’équipe Newsafrica24 pour manger un morceau. Sur la terrasse à la droite de la porte d’entrer, je reconnais François Feldman, le chanteur à succès connu bien au-delà de l’hexagone, dégustant un bon plat avec des amis. Une grande et belle femme, aux traits peuls très raffinés et au sourire plutôt accueillant, nous engage à entrer et à prendre place. En guise de bienvenue, une coupe de champagne que je consomme doucettement, tellement il est bon. Pour être tout à fait honnête, je dois dire qu’elle nous attendait. Nous avons noué contact la veille au FIFP et elle nous avait gentiment demandé de passer à « La Broche », nous assurant que nous ne serions pas déçus.

Un cadre familial, une table de grand chef

La sympathie de la patronne, Mme Charlotte Frida, épouse Kaplan (Lire par ailleurs) et de son personnel, notamment le chef cuisinier Ibrahim Ly (Lire par ailleurs), la chaleur qui se lisait dans les regards des personnes attablées à l’extérieur, sur la terrasse, comme celles qui ont préféré l’intérieur, l’ambiance qui règne sur place, toute, cela était juste contagieux.

« Nous avons repris cette affaire en février 2022. Et pour l’instant, c’est une affaire qui marche bien », confie Mme Kaplan. L’espace sobrement aménagé de « La Broche de Léonard », le cadre cocooning permet de recevoir une vingtaine de convives dans la salle de restauration et autant sur la terrasse, sous les parasols. Le climat méditerranéen de la Côte d’Azur s’y prête assurément. Quand on observe un temps soit un peu les allées et venues des riverains, on comprend vite qu’à la rue d’Oran où se trouve « La Broche de Léonard », comme partout ailleurs dans cette belle ville de Cannes, l’art de vivre se conjugue avec prendre son temps. On est bien loin de la course à je ne sais quoi parisien. Et tant mieux ! A-t-on d’ailleurs besoin de se presser quand on doit déguster une sole meunière avec son riz et ses légumes préparés façon-Chef Ibrahim Ly ? Ou encore le Loup entier servi avec le même accompagnement ? L’assiette copieusement servie n’a malheureusement pas laissé de place pour le dessert.

Perspectives de développement

À la fin du repas, je demande à adresser directement nos félicitations au chef cuisinier. Charlotte Frida s’est chargée d’aller le sortir des fourneaux pour nous rencontrer. Le chef Ibrahim Ly, tout sourire, me fait une accolade nous remerciant d’être passés manger sa cuisine et nous lui retournons le compliment en insistant sur la qualité et la finesse de sa préparation. Nous lui proposons dans la foulée une interview pour qu’il nous raconte son cheminement depuis son Sénégal natal jusqu’à Cannes, sur la Côte d’Azur. Ce qu’il accepta sans le moindre problème.

Merci à Mme Kaplan et à toute son équipe, de nous avoir reçus si chaleureusement dans leur restaurant en toute humanité. Si comme nous, vous passez à Cannes, n’oubliez pas de faire une halte à « La Broche de Léonard », rue d’Oran, on y mange vraiment bien et pour pas cher.

Par J.-C. E.  à Cannes

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