L’évènement a réuni, les 15 et 16 mai 2024, dans la prestigieuse institution académique du Royaume, des intervenants, chercheurs et autres invités venus d’un peu partout dans le monde.

 L’évènement a démarré mercredi, 15 mai, jour du décès d’Amadou Hampâté Bâ, en 1991, s’est achevé le jeudi 16 mai 2024, en présence notamment du Secrétaire Perpétuel de cette institution, le Pr. Abdeljalil Lahjomri, qui a reçu pour l’occasion, une main de terre, symbole de l’éternité, en guise de solidarité, de la part de Nocky Djedanoum, écrivain et co-fondateur du Fest’AFrica, au Tchad, pour le tremblement de terre qui a touché une partie du territoire marocain, il y a quelques mois. Mais également, en présence des intervenants venus d’Afrique, des États-Unis d’Amérique, du Brésil et d’Europe, et comme invité spécial, le Ministre des Affaires étrangères de la Gambie, M. Mamadou Tangara. Le Pr. Eugène Ebodé, administrateur de la Chaire des littératures et des Arts africains, assurait la présidence de la séance d’ouverture.

« Compter avec les femmes »

Reprise des travaux, jeudi 16 mai, avec la réflexion sur les « Critères de distinction, paramètres classiques, poétique de la transition », sous la présidence de séance du Pr. Ahmed Boukouss, membre de l’Académie du Royaume du Maroc. Avec des interventions remarquées du Pr. Ambroise Kom « La fabrication de l’immortalité en littératures africaines et afrodescendantes » ; l’écrivain tchadien Nimrod Bena « Généalogie d’une anomalie » ; Pr Amine Martah « Le syndrome du fauteuil du jeune écrivain africain prometteur » ; Pr romuald Fonkoua « Amadou Hampâté Bâ ou les ruses de l’écrit » ; Pr Emmanuel Dongala « D’une bibliothèque à l’autre : de la bibliothèque immatérielle d’Amadou Hampâté Bâ à la légitimation du corpus littéraire des auteurs africains contemporains ». Une séance d’échanges avec le public, qui a conduit à la pause déjeuner. Puis, le Pr. Bouazza Benachir, a pris la relève comme président de séance sous la thématique « Mémoire, lieux d’énonciation, reconfiguration de la faculté de distinguer », avec les interventions du Pr. Fouad Laroui sur « Le dilemme de l’inclassable », celle de Moustapha Gadery « une culture dans plusieurs langues au Maroc. Littératures et expressions amazighes », Lucas Acaravelli da Silva, Pr. à l’Université Sesi d’Education de São Paulo « Etudier et comprendre le Brésil à travers Amadou Hampâté Bâ : Premiers rapprochements » ; Maimouna Coulibaly, Co-fondatrice de Fest’Africa, « Compter avec les femmes » ; Nocky Djedanoum « Le Rwanda : terre de recueillement, de mémoire et de littérature ». Une nouvelle séance de questions réponses avec la salle s’en est suivie avant la présentation du rapport final par Eugène Ebodé, puis la clôture de ce colloque international qui restera, à jamais graver dans la mémoire, bien au-delà des participants.

Par J.-C. É à Rabat

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *